Текст и перевод песни Carole Fredericks feat. Jean-Jacques Goldman & Michael Jones - Que disent les chansons du monde?

Que disent les chansons du monde?

Que disent les chansons du monde?
De Prague à Bogota
Jaunes, indiennes, noires ou blondes
À Shanghai, à Rabat?

Que disent les chansons d'ailleurs, de leurs mots d'enfant?
Compagnonnes de candeur à chaque grave instant
De quelle religion les notes, les mots, quelle couleur?
Danses et plaintes polyglottes, que disent les chœurs?

Que fécondes nos terres et nos dieux miséricordieux?
Qu'après l'ombre, est la lumière pour les sages et les pieux
Que les femmes seraient des fleurs offertes à nos désirs
Mais qu'il faut prendre leur cœur avant de les cueillir

Et le temps qui passe, et le temps qui court
Et le temps qui lasse, tasse, casse et fait les amours
Et nos peurs immenses, nos rêves infinis
Les fêtes et les danses, danses, danses, danses et puis l'oubli
Partout les mêmes "m'aimes-tu aussi?"
Quand tes bras me serrent, serrent, serrent et que vient la nuit

Qu'il faut partir à la guerre, la fleur au fusil
Vive notre patrie mère et mort à l'ennemi
Que la mer amante, cruelle à la vie, à la mort
Que nos montagnes sont belles et respectent les forts
Qu'un matin, plus de misère et la révolution
Qu'il était une bergère et petit patapon
Qu'ave maria, notre père, à nos péchés pardon
Que fais dodo petit frère et parti le dragon

Et le temps qui passe, et le temps qui court
Et le temps qui lasse, tasse, casse et fait les amours
Et nos peurs immenses nos rêves infinis
Les fêtes et les danses, danses, danses, danses et puis l'oubli
Partout les mêmes "m'aimes-tu aussi?"
Quand tes bras me serrent, serrent, serrent et que vient la nuit

Et le temps fugace, et le temps si court
Et le temps vorace chasse, efface tous nos discours
Mêmes rengaines au Caire, à Sydney
Dis-moi que tu m'aimes, même, même, même si tu sais
Que le temps rapace, que le temps vautour
Que le temps nous lâche, lasse, glace et gagne toujours

What Do the World's Songs Say?

What do the world's songs say?
From Prague to Bogota
Yellow, Indian, black or blonde
In Shanghai, in Rabat?

What do the songs of other lands say, with their childlike words?
Companions of candor in every serious moment
What religion of notes, words, what color?
Polyglot dances and laments, what do the choirs say?

That our lands and our merciful gods are fruitful?
That after darkness, comes light for the wise and the pious
That women would be flowers offered to our desires
But that their hearts must be taken before they are picked

And the passing time, and the running time
And the time that tires, gathers, breaks and makes loves
And our immense fears, our infinite dreams
The parties and the dances, dances, dances, dances and then oblivion
Everywhere the same "do you love me too?"
When your arms hold me, hold me, hold me and when night comes

That we must go to war, with a flower in our rifle
Long live our motherland and death to the enemy
That the loving sea, cruel to life, to death
That our mountains are beautiful and respect the strong
That one morning, misery will end and the revolution will come
That there was a shepherdess and little patapon
That ave maria, our father, forgive our sins
That fais dodo little brother and parti the dragon

And the passing time, and the running time
And the time that tires, gathers, breaks and makes loves
And our immense fears, our infinite dreams
The parties and the dances, dances, dances, dances and then oblivion
Everywhere the same "do you love me too?"
When your arms hold me, hold me, hold me and when night comes

And the fleeting time, and the time so short
And the voracious time hunts, erases all our words
Same old songs in Cairo, in Sydney
Tell me you love me, even, even, even if you know
That the time is a predator, that time is a vulture
That time abandons us, tires, freezes and always wins