Текст и перевод песни Catherine Major - Amadeus

Amadeus

Des clous percent mon coeur d'avril
Quand les arbres pleurent de la neige
Comme une lente poussière beige
Dans mon lit, nue et immobile
En un coup d'vent s'est envolée
Ta main de chair et de papier
Sur mon corps chaud de février
Tant de frimas tu y as laissé

Ton souffle de désir et d'effroi
Tout à la fois, tout à la fois
Dans les rafales de décembre
S'efface dans le ciel de cendre
Le téléphone noir est aphone
Dans l'octobre de mon automne
Et jamais plus il ne résonne
Pour moi, femme qui déraisonne

Aimé des dieux, aimé de moi
Amant, dis-moi, ces mois d'émoi
Sans lieu ni feu, sans toi ni moi
Toi, dis-le-moi qu'tu n'y crois pas
Toi, dis-le-moi quand tu viendras

Tes baisers de mars disparus
Maintenant, j'ai peur sur ma planète
Je cherche tes doigts dans mes mains nues
Et les songes perdus dans ma tête
Où sont passés nos mots doux d'août
Où sont partis nos rêves fous
Ils font d'autres voyages sans nous
Vers le rivage des rendez-vous

Dans nos jardins froids de juillet
Poussent des fleurs sans ton parfum
Mon coeur flétri, lentement, s'éteint
Mais tu n'es pas à son chevet
Mai d'amères absences d'aimer
Journées pleines de pluie salée
À regarder par les fenêtres
Pour te voir revenir peut-être

Aimé des dieux, aimé de moi
Amant, dis-moi, ces mois d'émoi
Sans lieu ni feu, sans toi ni moi
Toi, dis-le-moi qu'tu n'y crois pas
Toi, dis-le-moi quand tu viendras

Des pensées bleues et violettes
À faire sécher dans l'antichambre
À faire dormir pour notre fête
Sous le soleil blanc de novembre
T'en souviens-tu, rappelle-toi
Mon bel ami, ma chair à moi
Les claires promesses de janvier
Ces faux espoirs maintenant glacés

Accorde-moi un peu toujours
Dans l'océan de nos amours
Les aubes roses de juin
Après nos douces nuits sans fin
Entre nos deux vallées grandioses
Derrière les montagnes de septembre
Au quai des ombres, ton pied se pose
Au large des flots, tu te reposes

Aimé des dieux, aimé de moi
Amant, dis-moi, ces mois d'émoi
Sans lieu ni feu, sans toi ni moi
Toi, dis-le-moi qu'tu n'y crois pas
Toi, dis-le-moi quand tu viendras

Aimé des dieux, aimé de moi
Amant, dis-moi, ces mois d'émoi
Sans lieu ni feu, sans toi ni moi
Toi, dis-le-moi qu'tu n'y crois pas
Toi, dis-le-moi quand tu viendras

Toi, dis-le-moi quand tu viendras

Amadeus

Nails pierce my April heart,
When the trees weep with snow,
Like a slow beige dust,
In my bed, naked and still.
In a gust of wind it flew away,
Your hand of flesh and paper,
On my warm February body,
So much frost you left there.

Your breath of desire and fear,
All at once, all at once,
In the gusts of December,
Fades in the ash sky.
The black telephone is silent,
In the October of my autumn,
And never again does it ring,
For me, a woman who loses her reason.

Loved by the gods, loved by me,
Lover, tell me, these months of turmoil,
Without place or fire, without you or me,
You, tell me you don't believe it,
You, tell me when you will come.

Your March kisses disappeared,
Now I'm scared on my planet,
I search for your fingers in my bare hands,
And the lost dreams in my head.
Where have our sweet words of August gone,
Where have our crazy dreams gone,
They make other journeys without us,
Towards the shore of rendezvous.

In our cold July gardens,
Flowers grow without your scent,
My withered heart slowly fades away,
But you are not at its bedside.
May of bitter absences of love,
Days full of salty rain,
Looking through the windows,
To see you come back maybe.

Loved by the gods, loved by me,
Lover, tell me, these months of turmoil,
Without place or fire, without you or me,
You, tell me you don't believe it,
You, tell me when you will come.

Blue and violet thoughts,
To dry in the antechamber,
To put to sleep for our party,
Under the white sun of November.
Do you remember, remember,
My beautiful friend, my own flesh,
The clear promises of January,
These false hopes now frozen.

Grant me a little always,
In the ocean of our loves,
The pink dawns of June,
After our sweet endless nights,
Between our two grandiose valleys,
Behind the mountains of September,
At the shadow dock, your foot rests,
Off the waves, you rest.

Loved by the gods, loved by me,
Lover, tell me, these months of turmoil,
Without place or fire, without you or me,
You, tell me you don't believe it,
You, tell me when you will come.

Loved by the gods, loved by me,
Lover, tell me, these months of turmoil,
Without place or fire, without you or me,
You, tell me you don't believe it,
You, tell me when you will come.

You, tell me when you will come.