Текст и перевод песни Cauby Peixoto & Fafá de Belém - Bastidores

Bastidores

Chorei, chorei, até ficar com dó de mim
E me tranquei no camarim
Tomei um calmante
Um excitante e um bocado de gim
Amaldiçoei o dia em que te conheci
Com muitos brilhos me vesti
Depois me pintei, me pintei, me pintei, me pintei
Cantei, cantei
Como é cruel cantar assim
E num instante de ilusão,
Te vi pelo salão
A caçoar de mim. Chorei, chorei, até ficar com dó de mim
E me tranquei no camarim
Tomei um calmante
Um excitante e um bocado de gim
Amaldiçoei o dia em que te conheci
Com muitos brilhos me vesti
Depois me pintei, me pintei, me pintei, me pintei
Cantei, cantei
Como é cruel cantar assim
E num instante de ilusão,
Te vi pelo salão
A caçoar de mim
Não me troquei,
Voltei correndo ao nosso lar,
Voltei pra me certificar
Que tu nunca mais vais voltar, vais voltar, vais voltar
Cantei, cantei
Nem sei como eu cantava assim
Só sei que todo cabaré
Me aplaudiu de pé quando cheguei ao fim.
Mas não bisei,
Voltei correndo ao nosso lar,
Voltei pra me certificar
Que tu nunca mais vais voltar, vais voltar, vais voltar
Cantei, cantei
Jamais cantei tão lindo assim
E os homens lá pedindo bis
Bebâdos e febris à se rasgar por mim
Chorei, chorei até ficar com dó de mim.
Compositor: Chico Buarque de Hollanda

Coulisses

J'ai pleuré, j'ai pleuré, jusqu'à avoir pitié de moi-même
Et je me suis enfermée dans ma loge
J'ai pris un calmant
Un stimulant et un peu de gin
J'ai maudit le jour où je t'ai rencontré
Je me suis habillée de mille feux
Puis je me suis maquillée, je me suis maquillée, je me suis maquillée, je me suis maquillée
J'ai chanté, j'ai chanté
Comme c'est cruel de chanter comme ça
Et dans un instant d'illusion,
Je t'ai vu dans la salle
Te moquer de moi. J'ai pleuré, j'ai pleuré, jusqu'à avoir pitié de moi-même
Et je me suis enfermée dans ma loge
J'ai pris un calmant
Un stimulant et un peu de gin
J'ai maudit le jour où je t'ai rencontré
Je me suis habillée de mille feux
Puis je me suis maquillée, je me suis maquillée, je me suis maquillée, je me suis maquillée
J'ai chanté, j'ai chanté
Comme c'est cruel de chanter comme ça
Et dans un instant d'illusion,
Je t'ai vu dans la salle
Te moquer de moi
Je ne me suis pas changée,
Je suis retournée en courant à notre foyer,
Je suis revenue pour me rassurer
Que tu ne reviendras plus jamais, tu reviendras plus jamais, tu reviendras plus jamais
J'ai chanté, j'ai chanté
Je ne sais même pas comment je chantais comme ça
Tout ce que je sais, c'est que chaque cabaret
M'a applaudi debout quand j'ai atteint la fin.
Mais je n'ai pas fait de bis,
Je suis retournée en courant à notre foyer,
Je suis revenue pour me rassurer
Que tu ne reviendras plus jamais, tu reviendras plus jamais, tu reviendras plus jamais
J'ai chanté, j'ai chanté
Jamais je n'ai chanté aussi bien
Et les hommes là, demandant un bis
Ivres et fiévreux, se déchirant pour moi
J'ai pleuré, j'ai pleuré jusqu'à avoir pitié de moi-même.
Compositeur : Chico Buarque de Hollanda