Текст и перевод песни Cevlade - Lo Siento

Lo Siento

Hoy día vine a disculparme
Lamento hacerlo tan tarde
Pero es que antes no me di cuenta
Me avergüenza soy responsable
Yo lo validé, cuando les tuve fe
Cuando los apagué
Cuando grabé temas con ellos
Se creyeron buenos, ahí la cagué

La excusa agrava la falta
Yo solo, me sentía solo
Esa es la explicación de todo
Yo no soy así de ningún modo
Pero el daño esté hecho y ahora en el rap
Hay montones de Arjonas que escriben despecho
Y montone' hue'ones que olvidan su flow
Que copian a Poe, que riman desecho
Los tópicos puta, son todos iguales
Los mismos principios, los mismos ideales
(Religión, amor, bohemia, dolor, miedo, alcohol, muerte, rencor)
Se sienten sensibles pues son especiales
Y en todas sus rimas siempre se les sale
Una frase, o algo que ya escuché en alguna de mis bases

No son poetas malditos ni se convertirán en Bukowski
Son solo una mala copia, de la mala copia que hace Lechowski
No nos digas que eres triste, porque tu pena es un chiste
Solo sigues la moda de no estar de moda, cómoda
No dar, como valor ahora, en amor al labor rimas que devora
Amargura del cora, enamórale a toda palabra que pueda
Perforar el alma que se sienta sola

¡Y qué tanto! Sí la pena es enojo
Sí, prefiero el cielo rojo
Soy tímido y sufro cuando debo hablar
Pero un verso bien hecho te triza los ojos
¡Qué tanto! Sí todo es mi culpa
A ellos nos les resulta
Intentan, intentan, puras hueas
Primero escriben el remate y ya
Son solo rap cursi, rimas probás
Son como freestyle con rimas preparás'
Dicen lo que sienten, no sienten na'
Su pará' de poeta es pura pará'

No, yo lo siento
Bro, lo lamento
Bro, yo lo siento
Se fue a la mierda...

To', yo lo siento
Bro, lo lamento
Bro, yo lo siento
Se fue a la mierda, to'...

Dicen Wu-tang clan, digo son trans con hot pants, su rap va super mal
Su performance es la de Ronny Dance
Van rimando en plan galán, su fan no ser tan patán
Van de fan de punk con cans de funk de Alejandro Sans
Pero mienten, se sienten más inteligentes que la gente
De repente se vuelven filósofos
Nos sofocan con su rap diferente
Son introspectivos, misantropos y decadentes
Como siguen siendo imbéciles al menos son consecuentes
Hijos de puta van al choque, sin enfoque, sin toque
Le dan tanto color, pero igual siguen siendo mediocres
Yo creo que enloqueció
Que dices mucho y haces poco
A mí la vida si me la chupa y luego en ti escupe mi moco

No hay respeto, poetitas
Este flow, lo tenía guardado entre tantas cosas bonitas
Y que me importa a mi lo que escriba un hueón poco importante
Sucede que por su culpa creen que todos somos farsantes

No hay respeto, poetas-putitas
Prostituyen la palabr-y caricaturizan lo que significa
Entonces nos queda muy claro, que todo lo que haces es una mentira
Parece que todo es mi culpa de puro cortez les celebro una rima
Así que hoy me disculpo
Porque yo les di el impulso
En verdad, jamás imaginé que todo tomaría este curso
Un discurso, fácilista, tomen, yo les doy las pistas
Así todos podemos ser como estos pseudo-artistas...

Consejo uno, elige palabras reconocidas como un símbolo
Por ejemplo: mariposa, pájaro, payaso, lágrima
Música fin dolor
Escoge otras de orden palpable
Carne, tierra, sangre o hambre
Y entre cada una pone un antítesis o un oxímoron

La lección dos, es que todo va en la voz
Si lo dicen con convicción todo suena solemne y Dios
Debes ser recurrente, debes ser decadente
Decir que bebes mucho, aunque solo sea de repente
Un artista con problemas vende, ese es el personaje
Un falso coraje, un falso viaje, un pária del lenguaje
No temas usar figuras literarias rebuscadas
Cacha como queda todo en tan solo una pasada:

"La mariposa negra está muerta...
El pájaro sangra...
Es la carne de la ofrenda...
La lágrima es fértil, en el pecho del poeta
Yo soy el más loco, el más atormentado del planeta..."
No, yo lo siento
Bro, lo lamento
Bro, yo lo siento
Se fue a la mierda...
To', yo lo siento
Bro, lo lamento
Bro, yo lo siento
Se fue a la mierda, to'...

Je Suis Désolé

Aujourd'hui, je viens m'excuser
Je suis désolé de le faire si tard
Mais c'est que je ne m'en suis pas rendu compte avant
J'ai honte, je suis responsable
Je les ai validés, quand j'ai cru en eux
Quand je les ai éteints
Quand j'ai enregistré des morceaux avec eux
Ils se sont crus bons, c'est là que j'ai merdé

L'excuse aggrave la faute
Moi seul, je me sentais seul
C'est l'explication à tout
Je ne suis pas comme ça, en aucun cas
Mais le mal est fait et maintenant dans le rap
Il y a des tonnes d'Arjona qui écrivent du chagrin
Et des tonnes de mecs qui oublient leur flow
Qui copient Poe, qui riment sur les déchets
Les putains de clichés, ils sont tous les mêmes
Les mêmes principes, les mêmes idéaux
(Religion, amour, bohème, douleur, peur, alcool, mort, rancœur)
Ils se sentent sensibles parce qu'ils sont spéciaux
Et dans toutes leurs rimes, ça leur échappe toujours
Une phrase, ou quelque chose que j'ai déjà entendu dans une de mes bases

Ce ne sont pas des poètes maudits et ils ne deviendront pas Bukowski
Ce ne sont que des mauvaises copies, de la mauvaise copie que fait Lechowski
Ne me dis pas que tu es triste, car ta peine est une blague
Tu suis juste la mode de ne pas être à la mode, confortable
Ne pas donner, comme valeur maintenant, en amour au travail des rimes qui dévorent
Amertume du cœur, amoureux de chaque mot qui peut
Percer l'âme qui se sent seule

Et alors ! Oui, la peine est colère
Oui, je préfère le ciel rouge
Je suis timide et je souffre quand je dois parler
Mais un couplet bien fait te brise les yeux
Et alors ! Oui, tout est de ma faute
Ça ne leur réussit pas
Ils essaient, ils essaient, que des conneries
D'abord, ils écrivent la chute et voilà
Ce n'est que du rap fleur bleue, des rimes d'essai
C'est comme du freestyle avec des rimes préparées
Ils disent ce qu'ils ressentent, ils ne ressentent rien
Leur air de poète n'est qu'un air

Non, je suis désolé
Mec, je regrette
Mec, je suis désolé
C'est parti en couilles...

Tout, je suis désolé
Mec, je regrette
Mec, je suis désolé
C'est parti en couilles, tout...

Ils disent Wu-tang clan, je dis ce sont des trans en mini-shorts, leur rap est nul
Leur performance est celle de Ronny Dance
Ils riment comme des tombeurs, leurs fans ne sont pas si idiots
Ils se la jouent fans de punk avec des airs de funk d'Alejandro Sanz
Mais ils mentent, ils se sentent plus intelligents que les gens
Soudain, ils deviennent philosophes
Ils nous étouffent avec leur rap différent
Ils sont introspectifs, misanthropes et décadents
Comme ils sont toujours aussi débiles, au moins ils sont cohérents
Ces fils de pute foncent tête baissée, sans objectif, sans talent
Ils se donnent tellement de mal, mais ils restent médiocres
Je crois qu'il est devenu fou
Tu parles beaucoup et tu fais peu
Moi, la vie me la suce et puis elle te crache ma morve dessus

Aucun respect, petits poètes
Ce flow, je le gardais au milieu de tant de belles choses
Et qu'est-ce que ça peut bien me faire ce qu'un mec sans importance écrit
C'est qu'à cause de lui, ils croient que nous sommes tous des imposteurs

Aucun respect, poètes-putes
Ils prostituent la parole et caricaturent ce qu'elle signifie
Alors c'est clair, tout ce que tu fais est un mensonge
On dirait que tout est de ma faute, par pure politesse je les applaudis pour une rime
Alors aujourd'hui, je m'excuse
Parce que je leur ai donné l'impulsion
En vérité, je n'aurais jamais imaginé que tout prendrait cette tournure
Un discours, simpliste, tenez, je vous donne les pistes
Comme ça on peut tous être comme ces pseudo-artistes...

Conseil numéro un, choisissez des mots reconnus comme un symbole
Par exemple : papillon, oiseau, clown, larme
Musique fin de la douleur
Choisissez-en d'autres d'ordre palpable
Chair, terre, sang ou faim
Et entre chaque, mettez une antithèse ou un oxymore

La leçon deux, c'est que tout est dans la voix
Si vous le dites avec conviction, tout sonne solennel et Dieu
Tu dois être récurrent, tu dois être décadent
Dire que tu bois beaucoup, même si c'est juste de temps en temps
Un artiste à problèmes, ça se vend, c'est le personnage
Un faux courage, un faux voyage, un paria du langage
N'ayez pas peur d'utiliser des figures de style recherchées
Regardez comme tout tient en une seule phrase:

"Le papillon noir est mort...
L'oiseau saigne...
C'est la chair de l'offrande...
La larme est fertile, dans la poitrine du poète
Je suis le plus fou, le plus tourmenté de la planète..."
Non, je suis désolé
Mec, je regrette
Mec, je suis désolé
C'est parti en couilles...
Tout, je suis désolé
Mec, je regrette
Mec, je suis désolé
C'est parti en couilles, tout...