Текст и перевод песни Charles Aznavour - La Vie Est Faite De Hasard

La Vie Est Faite De Hasard

La vie est faite de hasards, le bleu se cache quelque part
Loin des nuages
Entre les nuits et les brouillards, les jours ensoleillés sont rares
Et sans partage
L'enfance fait ses premiers pas, puis la jeunesse vient et va
Elle s'envole
Rebelle elle rit aux éclats de l'inconnu, de l'au-delà
Comme une folle
Les jours se suivent et puis s'en vont, au rythme des mois, de saisons
Joyeux ou tristes
Pour les uns sonnent le tocsin, pour d'autres s'écrit un destin
Plus fantaisiste
Le printemps chante alléluia puis l'automne sonne le glas
De nos agapes
Si Dieu nous regarde d'en haut, rien de nos tares et défauts
Ne lui échappe
Que savons-nous de cet après dont les religions nous ont fait?
Tant de mystères
C'est à genou, nous ont-ils dit, qu'on prépare son paradis
Par des prières
Plus on est proches de la fin et moins on est très sûrs de rien
En cours de route
Athées et croyants alors ont au moins quelque chose en commun
Et c'est le doute
La vie est pleine d'illusions, de partis pris et d'opinions
Sans queue ni tête
Pourtant l'Homme reste enchainé à des croyances, à des idées
Mais toutes faites
Nul n'est maître de son destin, ni quand, ni comment prendra fin
Son existence
Tout est écrit, tout est tracé, tous nos chemins sont balisés
Bien à l'avance
La vie, la vie, vivez la bien c'est le trésor dont le destin
Nous fait l'offrande
Il faut l'aimer et la protéger, quand on la perd pas de danger
Qu'on nous la rende
Aussi faut-il la préserver car la détruire est un pêché
Et même un crime
Mais c'est le don le plus précieux que ceux qu'on appelle les dieux
Nous offrent en prime
La vie est faite de hasards, un jour on nait et l'autre on part
Nu, misérable
Tout ce qu'on a pu amasser, gagner, voler, thésauriser
Ira au diable
À l'heure où sonnera sept heure où l'on ferme ses yeux son cœur
Comme un vieux livre
Je le ferai avec regret, quand je n'aurai plus désormais
Le droit de vivre
La joie de vivre

Life Is a Game of Chance

Life is a game of chance, the blue hides somewhere
Far from the clouds
Between the nights and the fog, the sunny days are rare
And without sharing
Childhood takes its first steps, then youth comes and goes
It flies away
Rebellious, it laughs out loud at the unknown, the beyond
Like a crazy person
The days follow one another and then are gone, to the rhythm of the months, of the seasons
Joyful or sad
For some, the death knell tolls, for others, a destiny is written
More whimsical
Spring sings Alleluia, then fall rings the death knell
Of our feasts
If God watches us from above, nothing of our flaws and faults
Escapes him
What do we know of this hereafter that religions have told us about?
So many mysteries
It is on our knees, they have told us, that we prepare our paradise
Through prayers
The closer we come to the end, the less sure we are of anything
Along the way
Atheists and believers then have at least one thing in common
And that is doubt
Life is full of illusions, of prejudices and opinions
Without rhyme or reason
Yet Man remains chained to beliefs, to ideas
But all made up
No one is master of his destiny, nor when or how his
Existence will end
Everything is written, everything is traced, all our paths are marked out
Well in advance
Life, life, live it well, it is the treasure for which destiny
Makes us an offering
We must love it and protect it, when we lose it, there is no danger
That it will be given back to us
So we must preserve it, because to destroy it is a sin
And even a crime
But it is the most precious gift that those we call gods
Offer us as a bonus
Life is a game of chance, one day we are born and the next we leave
Naked and miserable
All that we have been able to accumulate, earn, steal, or hoard
Will go to the devil
At the hour when it will strike seven and we close our eyes, our hearts
Like an old book
I will do so with regret, when I no longer have the
Right to live
The joy of living