Текст и перевод песни Charles Trenet - Moi j'aime le Music-Hall - Remasterisé en 2017

Moi j'aime le Music-Hall - Remasterisé en 2017

Moi j'aime le music-hall
Ses jongleurs, ses danseuses légères
Et l'public qui rigole
Quand il voit des p'tits chiens blancs portant faux col
Moi, j'aime tous les sam'dis
Quand Paris allume ses lumières
Prendre vers huit heures et d'mie
Un billet pour être assis
Au troisième rang pas trop loin
Et déjà v'là l'rideau rouge
Qui bouge, qui bouge, bouge
L'orchestre attaque un air ancien du temps d'Mayol
Bravo c'est drôle, c'est très drôle
Ça c'est du bon souv'nir
Du muguet qui n'meurt pas, cousine
Ah! comme elles poussaient des soupirs
Les jeunes fillettes d'antan
Du monde ou d'l'usine
Qui sont d'venues à présent
De vieilles grand'mamans
Ce fut vraiment Félix Mayol
L'bourreau des cœurs d'leur music-hall
Mais depuis mille neuf cent
Si les jongleurs n'ont pas changé,
Si les p'tits toutous frémissants
Sont restés bien sages sans bouger
Debout dans une pose peu commode
Les chansons ont connu d'autres modes.
Et s'il y a toujours Maurice Chevalier,
Édith Piaf, Tino Rossi et Charles Trenet
Il y aussi et Dieu merci
Patachou, Brassens, Léo Ferré.
Moi j'aime le music-hall
C'est l'refuge des chanteurs poètes
Ceux qui s'montent pas du col
Et qui restent pour ça de grandes gentilles vedettes
Moi j'aime Juliette Gréco
Mouloudji, Ulmer, les Frères Jacques
J'aime à tous les échos
Charles Aznavour, Gilbert Bécaud
J'aime les boul'vards de Paris
Quand Yves Montand qui sourit
Les chante et ça m'enchante
J'adore aussi ces grands garçons
De la chanson,
Les Compagnons
Ding, ding, dong
Ça c'est du music-hall
On dira tout c'qu'on peut en dire
Mais ça restera toujours toujours l'école
Où l'on apprend à mieux voir,
Entendre, applaudir, à s'émouvoir
En s'fendant de larmes ou de rire.
Voilà pourquoi, la, do, mi, sol,
J'aim'rai toujours le music-hall
J'aim'rai toujours, toujours, toujours,
Toujours, toujours, le music-hall.

I Love Music Hall - Remastered in 2017

I love music hall
Its jugglers, its light-footed dancers
And the audience laughing
When they see little white dogs wearing false collars
I love every Saturday
When Paris lights up its lights
To take around eight hours
A ticket to be seated
On the third row, not too far away
And already I saw the red curtain
Who moves, who moves, moves
The orchestra attacks an old tune from Mayol's time
Bravo it's funny, it's very funny
That's a nice memory
Of lily of the valley that doesn't die, darling
Ah! How they would sigh
The young girls of yesteryear
From the world or from the factory
Who have now become
Old grandmothers
It was really Félix Mayol
The heartthrob of their music hall
But since one thousand nine hundred
If the jugglers haven't changed,
If the quivering little dogs
Remained very well-behaved without moving
Standing in an uncomfortable position
The songs have known other fashions.
And if there is still Maurice Chevalier,
Édith Piaf, Tino Rossi, and Charles Trenet
There is also, and thank God,
Patachou, Brassens, Léo Ferré.
I love music hall
It's the refuge of the singer-poets
Those who don't show off
And who remain great, kind stars for that
I love Juliette Gréco
Mouloudji, Ulmer, the Frères Jacques
I love with all the echoes
Charles Aznavour, Gilbert Bécaud
I love the boulevards of Paris
When Yves Montand, who smiles
Sings them, and it delights me
I also love these big boys
Of the song,
The Companions
Ding, ding, dong
That's music hall
We'll say all we can about it
But it will always and ever remain the school
Where we learn to see better,
Hear, applaud, and be moved
By bursting into tears or laughing.
That's why, la, do, mi, sol,
I'll always love music hall
I'll always love it, always, always,
Always, always, music hall.