Текст и перевод песни Chayito Valdez - La Silla Vacía

La Silla Vacía

Rodeados en la mesa, mis hijos y yo
Miramos con tristeza la silla vacía
Vacío que con tu engaño y tu infamia quedó
La ruina de tu vida, la de ellos y mía

A veces me preguntan que donde estarás
Y el hecho de mentirles me llena de espanto
Les digo que en el cielo y de allá nos verás
Que nos quisiste mucho y que fuiste un santo

Les tuve que mentir por no hacerlos sufrir
Y me tocó llorar sangre del alma mía
No podía decirles que fuiste capaz
De abandonar por otra tu hogar y tus hijos

A veces me preguntan sí estás en el cielo
Y me muerdo los labios al decir que sí
Por Dios, que hay momentos que he sentido celo
De ver que te quieren mucho más que a mí
No el más grandecito que ya entiende tu infamia
Y baja la vista sin verme de frente

Nunca entra a tu cuarto, ni tu nombre aclama
Y le gusta aislarse, lejos, lejos de la gente
Veo a la más pequeña correr por la casa
Con su sonrisa infantil y su inocente alegría
Luego se detiene, te besa y te abraza
Aunque solo acaricia la silla vacía

Les tuve que mentir por no hacerlos sufrir
Y me tocó llorar sangre del alma mía
No podía decirles que fuiste capaz
De abandonar por otra tu hogar y tus hijos

La chaise vide

Autour de la table, mes enfants et moi
Nous regardons avec tristesse la chaise vide
Un vide qui est resté à cause de ton mensonge et de ta bassesse
La ruine de ta vie, la leur et la mienne

Parfois, ils me demandent où tu es
Et le fait de leur mentir me remplit d'horreur
Je leur dis que tu es au ciel et que de là tu nous regarderas
Que tu nous aimais beaucoup et que tu étais un saint

J'ai dû leur mentir pour ne pas les faire souffrir
Et j'ai dû pleurer du sang de mon âme
Je ne pouvais pas leur dire que tu étais capable
D'abandonner ton foyer et tes enfants pour une autre

Parfois, ils me demandent si tu es au ciel
Et je me mords les lèvres en disant que oui
Par Dieu, il y a des moments où j'ai ressenti de la jalousie
De voir qu'ils t'aiment beaucoup plus que moi
Pas le plus grand qui comprend déjà ta bassesse
Et baisse les yeux sans me regarder en face

Il n'entre jamais dans ta chambre, ni ne crie ton nom
Et il aime s'isoler, loin, loin des gens
Je vois la plus petite courir dans la maison
Avec son sourire enfantin et sa joie innocente
Puis elle s'arrête, te donne un baiser et te serre dans ses bras
Bien qu'elle ne fasse que caresser la chaise vide

J'ai dû leur mentir pour ne pas les faire souffrir
Et j'ai dû pleurer du sang de mon âme
Je ne pouvais pas leur dire que tu étais capable
D'abandonner pour une autre ton foyer et tes enfants