Текст и перевод песни ChocQuibTown - El Mismo

El Mismo

Ellos no saben no
Lo bien que me siento
Ellos no saben
Todo lo que represento
Si de pronto se le riega el café
Échale la culpa al mismo
Si se le quema el cucayo biambe
Échale la culpa al mismo
Si de pronto se le riega el café
Échale la culpa al mismo
Si se le quema el cucayo biambe
Échale la culpa al mismo
Yo soy el mismo que camina yo, de la'o a la'o
O que anda en carros de alta gama, vidrios polarizados
Orgulloso de mi madre, te lo juro
Criado a punta 'e queso y plátano maduro
Con la bemba grande, de bemba grande
Hijo de legua y con tu misma sangre
Atrato anda, queda san juan baldo
Viva la manigua, selva del choco
Como soy me siento bien
No le hago mal a nadie
Mi abuelo creyó también
No vengas achicopalarme
Si de pronto se le riega el café
Échale la culpa al mismo
Si se le quema el cucayo biambe
Échale la culpa la mismo
Si de pronto se le riega el café
Échale la culpa al mismo
Si se le quema el cucayo biambe
Échale la culpa al mismo
Sueño llegar lejos, pero con mi combo
Con mi melanina, like lupita Nyong'o
Llegar a mi casa, que me hable mi abuela
Que me diga Goyo, aquí esta tu vieja
Meterme una fiesta, abrazar mi gente
Lista la comida, a cantar que empiece
Libre como el viento, como el pensamiento
Porque lo que escribo, de verdad lo siento
Dale un poco de agua, a los muchachitos
Pa' que no se atranquen con el platano frito
Que prueben un poco, de otros sabores
Pa' que no se asusten cuando vean otros colores
Sírvales sancocho a los pelaitos
Y un pedazo de queso, que conozcan lo rico
No le pongan chanclas, que ande a pie pelado
Y que se me aprendan un pasito de currulado
Ellos no saben no
Lo bien que me siento
Ellos no saben
Todo lo que represento
Si de pronto se le riega el café
Échale la culpa al mismo
Si se le quema el cucayo biambe
Échale la culpa al mismo
Si de pronto se le riega el café
Échale la culpa al mismo
Si se le quema el cucayo biambe
Échale la culpa al mismo
Ey, no necesita mucha inteligencia
Tampoco haber estudiado siete años en Francia
Para aprender sobre la tolerancia
Y que no existe ninguna diferecia
Si reconocemos que somos la misma gente
Que nos une un sentimientos, de echar pa' adelante
Que aunque no tengamos el mismo pasaporte
Eso no te hace diferente
Si de pronto se le riega el café
Échale la culpa al mismo
Si se le quema el cucayo biambe
Échale la culpa al mismo

Lui-même

Ils ne savent pas non
À quel point je me sens bien
Ils ne savent pas
Tout ce que je représente
Si soudain le café se renverse
Jette la faute sur lui-même
Si le cucayo biambe brûle
Jette la faute sur lui-même
Si soudain le café se renverse
Jette la faute sur lui-même
Si le cucayo biambe brûle
Jette la faute sur lui-même
Je suis celui qui marche, moi, de côté à côté
Ou qui roule dans des voitures haut de gamme, vitres teintées
Fier de ma mère, je te le jure
Élevé au fromage et aux bananes mûres
Avec la grande bouche, la grande bouche
Fils de la même terre et avec ton même sang
L'Atrato coule, San Juan Baldo reste
Vive la mangrove, forêt du Choco
Je me sens bien comme je suis
Je ne fais de mal à personne
Mon grand-père le croyait aussi
Ne viens pas me rabaisser
Si soudain le café se renverse
Jette la faute sur lui-même
Si le cucayo biambe brûle
Jette la faute sur le même
Si soudain le café se renverse
Jette la faute sur lui-même
Si le cucayo biambe brûle
Jette la faute sur lui-même
Je rêve d'aller loin, mais avec mon groupe
Avec ma mélanine, comme Lupita Nyong'o
Arriver chez moi, que ma grand-mère me parle
Qui me dise Goyo, voici ta vieille
M'incruster dans une fête, embrasser mes amis
Le repas est prêt, à chanter que ça commence
Libre comme le vent, comme la pensée
Car ce que j'écris, je le ressens vraiment
Donne un peu d'eau, aux petits garçons
Pour qu'ils ne s'étouffent pas avec les bananes frites
Qu'ils goûtent un peu, d'autres saveurs
Pour qu'ils n'aient pas peur quand ils verront d'autres couleurs
Servez du sancocho aux petits enfants
Et un morceau de fromage, qu'ils connaissent ce qui est bon
Ne leur mettez pas de tongs, qu'ils marchent pieds nus
Et qu'ils m'apprennent un pas de currulado
Ils ne savent pas non
À quel point je me sens bien
Ils ne savent pas
Tout ce que je représente
Si soudain le café se renverse
Jette la faute sur lui-même
Si le cucayo biambe brûle
Jette la faute sur lui-même
Si soudain le café se renverse
Jette la faute sur lui-même
Si le cucayo biambe brûle
Jette la faute sur lui-même
Hé, il ne faut pas beaucoup d'intelligence
Il n'est pas non plus nécessaire d'avoir étudié sept ans en France
Pour apprendre la tolérance
Et que rien ne nous différencie
Si nous reconnaissons que nous sommes le même peuple
Que nous sommes unis par un même sentiment, celui d'avancer
Même si nous n'avons pas le même passeport
Cela ne te rend pas différent
Si soudain le café se renverse
Jette la faute sur lui-même
Si le cucayo biambe brûle
Jette la faute sur lui-même