Le cinéma (Live) - Claude Nougaro перевод на английский

Le cinéma (Live)

Sur l'écran noir de mes nuits blanches,
Moi je me fais du cinéma
Sans pognon et sans caméra,
Bardot peut partir en vacances:
Ma vedette, c'est toujours toi.

Pour te dire que je t'aime, rien à faire, je flanche:
J'ai du cœur mais pas d'estomac
C'est pourquoi je prends ma revanche
Sur l'écran noir de mes nuits blanches
Où je me fais du cinéma.

D'abord un gros plan sur tes hanches
Puis un travelling-panorama
Sur ta poitrine grand format,
Voilà comment mon film commence,
Souriant je m'avance vers toi.

Un mètre quatre-vingts, des biceps plein les manches,
Je crève l'écran de mes nuits blanches
Où je me fais du cinéma,
Te voilà déjà dans mes bras,
Le lit arrive en avalanche...

Sur l'écran noir de mes nuits blanches,
Où je me fais du cinéma,
Une fois, deux fois, dix fois, vingt fois
Je recommence la séquence
Où tu me tombes dans les bras...

Je tourne tous les soirs, y compris le dimanche,
Parfois on sonne; j'ouvre: c'est toi!
Vais-je te prendre par les hanches
Comme sur l'écran de mes nuits blanches?
Non: je te dis "comment ça va?"

Et je t'emmène au cinéma...

The Cinema (Live)

On the black screen of my sleepless nights,
I make movies for myself
Without money and without a camera,
Bardot can go on vacation:
My star is always you.

To tell you that I love you, I do nothing, I just falter:
I have a heart but no stomach
That's why I take my revenge
On the black screen of my sleepless nights
Where I make movies for myself.

First, a close-up on your hips
Then a tracking shot-panorama
On your large-format chest,
That's how my film begins,
Smiling I advance towards you.

Six feet tall, biceps filling my sleeves,
I burst the screen of my sleepless nights
Where I make movies for myself,
There you are, already in my arms,
The bed arrives in an avalanche...

On the black screen of my sleepless nights,
Where I make movies for myself,
Once, twice, ten times, twenty times
I restart the sequence
Where you fall into my arms...

I shoot every night, even on Sunday,
Sometimes the doorbell rings; I open it: it's you!
Will I take you by the hips
Like on the screen of my sleepless nights?
No: I ask you "how are you?"

And I take you to the cinema...