Текст и перевод песни Claude Nougaro - Les Don Juan (Live à l'Olympia / 1985)

Les Don Juan (Live à l'Olympia / 1985)

Ce qu'il faut dire de fadaises
Pour voir enfin du fond de son lit
Un soutien-gorge sur une chaise
Une paire de bas sur un tapis
Nous les coureurs impénitents
Nous les donjujus, nous les don Juan.
Mais chaque fois que l'on renifle
La piste fraîche du jupon
Pour un baiser, pour une gifle
Sans hésiter nous repartons
La main frôleuse et l'œil luisant
Nous les donjujus, nous les don Juan.
Le seul problème qu'on se pose
C'est de séparer en deux portions
Cinquante-cinq kilos de chair rose
De cinquante-cinq grammes de nylon
C'est pas toujours un jeu d'enfant
Pour un donjuju, pour un don Juan.
Le mannequin, la manucure
La dactylo, l'hôtesse de l'air
Tout est bon pour notre pâture
Que le fruit soit mûr ou qu'il soit vert
Faut qu'on y croque à belles dents
Nous les donjujus, nous les don Juan.
Mais il arrive que le cœur s'accroche
Aux épines d'une jolie fleur
Ou qu'elle nous mette dans sa poche
Sous son moutrempé de pleurs
C'est le danger le plus fréquent
Pour un donjuju, pour un don Juan.
Nous les coureurs du tour de taille
Nous les gros croqueurs de souris
Il faut alors livrer bataille
Ou bien marcher vers la mairie
Au bras d'une belle-maman
Pauvres donjujus, pauvres don Juan
Nous tamiserons les lumières
Même quand la mort viendra sonner
Et nous dirons notre prière
Sour un chapelet de grains de beauté
Et attendant le jugement
Nous les donjujus, nous les don Juan.

The Don Juans (Live at the Olympia / 1985)

What nonsense I have to spout
To finally see from the depths of my bed
A bra on a chair
A pair of stockings on a rug
We unreformed philanderers
We Don Juans, we Don Juans.
But every time we sniff out
The fresh scent of a skirt
For a kiss, for a slap
Without hesitation we set off again
Caressing hand and gleaming eye
We Don Juans, we Don Juans.
The only problem we ask ourselves
Is how to divide into two
Fifty-five kilos of pink flesh
From fifty-five grams of nylon
It's not always child's play
For a Don Juan, for a Don Juan.
The model, the manicurist
The typist, the flight attendant
Everything is good for our pasture
Whether the fruit is ripe or green
We must bite into it with our teeth
We Don Juans, we Don Juans.
But sometimes the heart clings
To the thorns of a pretty flower
Or she puts us in her pocket
Under her hotpot of tears
It's the most frequent danger
For a Don Juan, for a Don Juan.
We are the runners of the waist measurement
We are the big mouse eaters
So we must fight
Or march towards the mayor's office
On the arm of a mother-in-law
Poor Don Juans, poor Don Juans
We will sift the lights
Even when death comes knocking
And we will say our prayers
Under a rosary of beauty marks
And awaiting judgment
We Don Juans, we Don Juans.