Текст и перевод песни Contra - Bir Yana

Bir Yana

Sanırım bu megolamani
Ben esiriyim kayboldum arama beni
Sonum iyi değil
Para ve kibir girdi hayatlar ama benim
Kurtulamaz kendi kendimden
Ne beynimden ne kalbimden ne derdimden
Sadece ben (Ben)
Beni bana bırakıp gelsen de artık
Emin ol ki bu yeni benden kalan
Her şey yalan dersem falan
O bile yalan olabilir ve beynin yanar
Bu uzun cümlelerden diyelim
İmkansız ama elime geçse de son bir şans
Yaşasam bile sil baştan
Sanırım her şey aynı olur
Üstüne yürürüm dünyaların hiç korkmadan

Çünkü ben bir yana dünya bir yana
Güvenemem bir daha ben bile bana
Ben bir yana dünya bir yana
Dayanamam bir daha ben bile bana

Bana inanmaz görenler şu hâlimi
Ben yüzüme yalanlar örerken duvar gibi
Hiç inanmaz görenler şu halimi
Ben yüzüme yalanlar örerken duvar gibi

Ben bir yana dünya bir yana
Güvenemem bir daha ben bile bana
Ben bir yana dünya bir yana
Dayanamam bir daha ben bile bana

D'un côté

Je pense que cette mégalomanie
Je suis son esclave, je me suis perdu, ne me cherche pas
Ma fin n'est pas bonne
L'argent et l'arrogance sont entrés dans la vie, mais la mienne
Je ne peux pas m'échapper de moi-même
Ni de mon cerveau, ni de mon cœur, ni de mes soucis
Juste moi (Moi)
Même si tu me laisses et tu pars
Sois sûr que ce nouveau moi qui reste
Tout est un mensonge si je dis ça
Même ça pourrait être un mensonge et ton cerveau brûle
Disons que ce sont de longues phrases
Impossible, mais si j'avais une dernière chance
Même si je vivais à nouveau
Je pense que tout serait pareil
Je marcherai sur le monde sans peur

Parce que moi d'un côté, le monde de l'autre
Je ne peux plus faire confiance, même à moi-même
Moi d'un côté, le monde de l'autre
Je ne peux plus supporter, même moi-même

Ceux qui me voient ne me croient pas
Alors que je construis des mensonges devant mon visage comme des murs
Ceux qui me voient ne me croient pas
Alors que je construis des mensonges devant mon visage comme des murs

Moi d'un côté, le monde de l'autre
Je ne peux plus faire confiance, même à moi-même
Moi d'un côté, le monde de l'autre
Je ne peux plus supporter, même moi-même