Текст и перевод песни Crvena Jabuka - Vraćam Se Tebi, Seko

Vraćam Se Tebi, Seko

Tog maglovitog jutra smo sjeli u ladju
Staru teretnu sto prevozi gradju
Kapi kise radjale su dan
Zaplovismo morem bez valova
Preko debelog kanala u luku spasa
Za malo kruha i miran san

Kapetan stari je lulu cidija
Kraj njega jos stariji brek je sidija
Mene je sve vise lomila glad
Kihnija san u prsima, bol me cipala
U daljini svetionik je lino sepa
Iz obale se radja grad

Sidjoh sa broda u staru luku
Djevojke me pocese hvatati za ruku
A ja sam ovdje trazio dom
Pasa san u ostariju trudnih dokera
Tamo se pilo i igralo pokera
Te noci san mislija o njoj
I o starem kraju svom

Vracam se tebi, seko
Makar moro plivajuci preko
Vracam se, sekice

Svratih u krcmu umornih dokera
A tamo se pilo i igralo pokera
To vece sam mislio o njoj
I o starom kraju svom

I o njenim crnim ocima
Ca bez mene vec nocima
Ne moru dotaknuti san
I o uvali maloj bistroga mora
Postenim ljudima i mirisu bora
Gdje samo plima remeti dan

Vracam se tebi, seko
Makar moro plivajuci preko
Vracam se, sekice

Je reviens à toi, mon chéri

Par un matin brumeux, nous sommes montés dans un bateau,
Un vieux cargo qui transporte des marchandises
Les gouttes de rosée donnaient naissance au jour,
Nous naviguions sur une mer sans vagues
À travers un épais canal vers un havre de paix,
Pour un peu de pain et un sommeil paisible

Le vieux capitaine fumait la pipe,
À ses côtés, un vieux loubard était assis
La faim me tenaillait de plus en plus,
Les larmes aux yeux, la douleur à l’âme
Au loin, un phare brillait comme un fil,
La ville naissait au bord de l’océan.

Je suis descendu du bateau dans le vieux port,
Les filles venaient vers moi, me prenaient par la main,
Mais je cherchais un foyer,
Je suis allé dans une auberge où les dockers fatigués
Buvaient et jouaient au poker
Cette nuit-là, j’ai pensé à elle,
Et à mon vieux pays.

Je reviens à toi, chérie,
Même s’il faut traverser la mer à la nage.
Je reviens, ma chérie

Je suis allé dans le bar des dockers fatigués,
Là aussi, on buvait et jouait au poker
Cette fois, j’ai pensé encore plus à elle,
Et à mon vieux pays

Et à ses yeux noirs,
Que fait-elle sans moi la nuit ?
Je ne peux toucher mon rêve
Et à la petite crique de la mer limpide,
Aux gens honnêtes et au parfum des pins,
Où seule la marée trouble la journée.

Je reviens à toi, chérie,
Même s’il faut traverser la mer à la nage.
Je reviens, ma chérie