Текст и перевод песни Curse feat. Tua - November

November

Du fragst: "Erzählst du mir noch irgendwas?"
Hebst müde deinen Blick - smaragdgrünes Licht
Atmest aus, senkst die Brust - leiser Wind
Atmest ein, sagst: "Dein Bart riecht nach Zimt."
Der Tag war lang, obwohl sie kürzer werden
Während Novemberböen Regen an die Fenster werfen
Endet der Lärm auf Baustellen uns′rer Gedankenstadt
Wir ham so oft nur die Nacht
Ich bleib' mit dir wach

"Zeit war ein freies Feld" sagt sie, "damals..."
"Weißt du noch wie wir war′n?" sagt sie, "damals..."
"Scheiße geh'n wir schnell", sagt sie
"... und jetzt is' ja schon wieder November."

Du fragst: "Erzählst du mir noch irgendwas?
Oder erleben wir noch irgendwas?"
Die Nacht ist jung und wir noch fast
Während zuhaus′ ein großes Herz Augen auf die kleine Zukunft hat
Destillier′n wir uns're Zeit, als brannten wir Schnaps
Der Trick ist, dass Essenz in ein paar Tropfen passt
Bis zum Morgentau bleibt uns noch ein wenig Platz
Wir ham so oft nur die Nacht
Ich bleib′ mit dir wach

"Zeit war ein freies Feld" sagt sie, "damals..."
"Weißt du noch wie wir war'n?" sagt sie, "damals..."
"Scheiße geh′n wir schnell", sagt sie
"... und jetzt is' ja schon wieder November."

Und du sagst: "Lass uns schlafen nur bei Nacht."
"Aber träumen jeden neuen Tag
Und da sein, wirklich da sein, kristallklar"
Und ich sag′: "Ich bleib' mit dir wach."

"Zeit war ein freies Feld" sagt sie, "damals..."
"Weißt du noch wie wir war'n?" sagt sie, "damals..."
"Scheiße geh′n wir schnell", sagt sie
"... und jetzt is′ ja schon wieder November."

"Unendlich weit, war das, damals..."
"So unendlich weit", sagt sie, "damals..."
"Scheiße geht's einem schnell", sagt sie
"... und jetzt ist ja schon wieder November."

Novembre

Tu me demandes: "Tu veux me raconter quelque chose ?"
Tu lèves ton regard fatigué - une lumière vert émeraude
Tu expires, tu baisses la poitrine - un vent léger
Tu inspires, tu dis: "Ta barbe sent la cannelle."
La journée a été longue, même si elles deviennent plus courtes
Alors que les bourrasques de novembre jettent la pluie sur les fenêtres
Le bruit s'éteint sur les chantiers de notre ville pensée
Nous n'avons souvent que la nuit
Je reste éveillé avec toi

"Le temps était un champ libre", dis-tu, "à l'époque..."
"Tu te souviens comment nous étions ?", dis-tu, "à l'époque..."
"On file vite", dis-tu
"... et maintenant, c'est déjà novembre."

Tu me demandes: "Tu veux me raconter quelque chose ?
Ou bien vivons-nous quelque chose ?"
La nuit est jeune et nous aussi, presque
Alors que chez toi, un grand cœur a les yeux rivés sur le petit avenir
Nous distillons notre temps, comme si nous brûlions de l'alcool fort
Le truc, c'est que l'essence tient dans quelques gouttes
Jusqu'à la rosée du matin, il nous reste un peu de place
Nous n'avons souvent que la nuit
Je reste éveillé avec toi

"Le temps était un champ libre", dis-tu, "à l'époque..."
"Tu te souviens comment nous étions ?", dis-tu, "à l'époque..."
"On file vite", dis-tu
"... et maintenant, c'est déjà novembre."

Et tu dis: "Laisse-nous dormir seulement la nuit."
"Mais rêvons chaque nouveau jour
Et soyons là, vraiment là, clair comme de l'eau de roche"
Et je dis: "Je reste éveillé avec toi."

"Le temps était un champ libre", dis-tu, "à l'époque..."
"Tu te souviens comment nous étions ?", dis-tu, "à l'époque..."
"On file vite", dis-tu
"... et maintenant, c'est déjà novembre."

"Infiniment loin, c'était ça, à l'époque..."
"Si infiniment loin", dis-tu, "à l'époque..."
"On file vite", dis-tu
"... et maintenant, c'est déjà novembre."