Текст и перевод песни Daniel Landa - Tata

Tata

Pro Tebe táta!
Táta ratata!

Černej les máš, holka, před sebou,
Dej bacha, vlci jsou hladoví,
Ty to víš, ale neslyšíš to ráda.
Zapadá zdroj světla za obzor.
Slyš: osud o tom víš kulový!
Pozor dej! Ať se nedotkneš hada!

Dokud s tebou můžu chvíli po tvý cestě jít,
Za ruku tě podržím, jestli budeš chtít.

Jsem tvůj táta. Ratatata.

Dej si pozor, holčičko, ať se v lese neztratíš.
Když tě jednou polkne stín, na cestu se nevrátíš.
Do nejhlubších černejch lesů tátové už nemůžou.
Drž se, holka, světla v dálce, stíny totiž jenom lžou.

Divnej svět, fuj, to ti nabízím.
Vím, dítě si málo vybírá.
Vina, vina ta mi solí žití.
Musím jít sám do tmy se světlem.
Teď! Už je čas, ono skomírá.
Jede dál velkej vůz, kus ti chytím!

Já jsem štít, klid, dokud můžu stát,
Rád budu bojovat, jsem tvůj hrad.
Přísahám lásku upřímnou tvý mámě.
Celej svět sám nikdy nezdolám.
Vím, proto nechci lhát. Častokrát
Sen končí jen rozcupován v jámě.

Dej si pozor, holčičko, ať se v lese neztratíš.
Když tě jednou polkne stín, na cestu se nevrátíš.
Do nejhlubších černejch lesů tátové už nemůžou.
Drž se, holka, světla v dálce, stíny totiž jenom lžou.

Papa

Pour toi, papa !
Papa, ratatatat !

Tu as une forêt noire devant toi, ma fille,
Fais attention, les loups sont affamés,
Tu le sais, mais tu ne veux pas l'entendre.
La source de lumière se couche à l'horizon.
Écoute : tu ne sais rien sur le destin !
Attention ! Ne touche pas au serpent !

Tant que je peux marcher un peu avec toi sur ton chemin,
Je te tiendrai la main si tu veux.

Je suis ton père. Ratatatat.

Fais attention, ma petite, ne te perds pas dans la forêt.
Une fois que l'ombre t'avale, tu ne reviendras pas sur le chemin.
Les pères ne peuvent plus aller dans les forêts noires les plus profondes.
Tiens bon, ma fille, la lumière au loin, car les ombres ne font que mentir.

Un monde étrange, c'est ce que je t'offre.
Je sais, un enfant n'a pas beaucoup de choix.
La culpabilité, la culpabilité, elle me rend la vie amère.
Je dois aller seul dans les ténèbres avec la lumière.
Maintenant ! Il est temps, elle agonise.
Le grand char avance, je te retiens !

Je suis un bouclier, la paix, tant que je peux tenir debout,
Je me battrai avec plaisir, je suis ton château.
Je jure un amour sincère à ta mère.
Je ne vaincrai jamais le monde entier seul.
Je sais, c'est pourquoi je ne veux pas mentir. Souvent
Le rêve ne se termine que déchiré dans un trou.

Fais attention, ma petite, ne te perds pas dans la forêt.
Une fois que l'ombre t'avale, tu ne reviendras pas sur le chemin.
Les pères ne peuvent plus aller dans les forêts noires les plus profondes.
Tiens bon, ma fille, la lumière au loin, car les ombres ne font que mentir.