Текст и перевод песни Daphne - La lune est une femme africaine

La lune est une femme africaine

La lune est une femme africaine
Allumée de feux par centaines
La lune est une femme païenne
Ses nattes afros disent nos peines

Et toi tu viendras car toujours la vie s'invente
Et je te dirai ce que j'ai dans le ventre

La lune est une femme africaine
Elle ondule ses hanches haut dans le ciel
Parmi les sirènes on dit qu'elle traîne
Car la lune est une femme amphibienne

Et toi tu viendras car toujours la vie s'invente
Et tu verras ce que j'ai dans le ventre

La lune est une femme égyptienne
Je suis obsédée par ses yeux d'obsidienne

Et toi tu viendras car la vie s'invente
Bien au delà de tout ce qu'on enfante

Je ne connais pas de femme à moitié pleine
Ni ne connais de mauvaise graine

Et si d'aventure à la lune montante
Tu trouvais le temps de ne plus attendre
C'est moi qui viendrais car toujours la vie s'invente
Et tu sauras ce que j'ai dans le ventre

Je porte une lune, une lune pleine
Dont je bois chaque mois le reflet dans la Seine
Qui aurait cru que dans l'abdomen
Je logerais un jour un bout de terre africaine

The Moon is an African Woman

The moon is an African woman
Lit by hundreds of fires
The moon is a pagan woman
Her afro braids speak of our sorrows

And you will come because life always finds a way
And I will tell you what I hold inside

The moon is an African woman
She sways her hips high in the sky
Among the mermaids, they say she lingers
For the moon is an amphibious woman

And you will come because life always finds a way
And you will see what I hold inside

The moon is an Egyptian woman
I am obsessed by her obsidian eyes

And you will come because life finds a way
Far beyond all that we give birth to

I know no woman who is half full
Nor do I know of any bad seed

And if by chance, under the rising moon
You found the time to wait no longer
It is I who would come, for life always finds a way
And you will know what I hold inside

I carry a moon, a full moon
Whose reflection in the Seine I drink each month
Who would have thought that in my abdomen
I would one day house a piece of African land