Текст и перевод песни Diana Gameros - En Juárez

En Juárez

El aire tiene olor a que alguien murió
Prende la vela hijita
No llegues tarde Estelita
Que la noche te alcanza y no te vuelvo a ver
Y no te vuelvo a ver

Con llamas de veinte veces, que el ave se espanta
Y el alma no aguanta de ver pasar los rostros sin vida
No mires mi niña es por tu bien, mira que es por tu bien

Deja mejor que te cuente del día que era todo verde
Corrías y yo no buscaba, no hacia falta saber dónde estabas
Deja mejor te cuento de los sueños eternos
Del aire que cruza los cercos de este amor que ahora te ofrezco
Mi niña, verás que la vida va bien
Verás que la vida va bien

El aire tiene olor a que alguien murió
Cierra la puerta hijito no quiero
Escuchar el rito de los tiros que danzan
Te hacen caer, hay que te hacen caer

Deja mejor que te cuente del día en que era todo verde
Corrías y yo no buscaba, no hacía falta saber dónde estabas
Deja mejor te cuento de los sueños eternos
Del aire que cruza los cercos del amor que ahora te ofrezco
Mi niño, verás que la vida va bien, verás que la vida

Mis niños, verán que la vida va bien, verán, verán que la vida va bien

À Juárez

L'air sent la mort de quelqu'un
Allume la bougie, ma fille
Ne rentre pas tard, Estelita
La nuit te rattrapera et je ne te reverrai plus
Et je ne te reverrai plus

Avec des flammes vingt fois plus vives, l'oiseau s'envole
Et l'âme ne supporte pas de voir passer les visages sans vie
Ne regarde pas, ma fille, c'est pour ton bien, vois que c'est pour ton bien

Laisse-moi plutôt te parler du jour où tout était vert
Tu courais et je ne te cherchais pas, il n'était pas nécessaire de savoir où tu étais
Laisse-moi plutôt te parler des rêves éternels
De l'air qui traverse les clôtures de cet amour que je t'offre maintenant
Ma fille, tu verras que la vie va bien
Tu verras que la vie va bien

L'air sent la mort de quelqu'un
Ferme la porte, mon fils, je ne veux pas
Entendre le rite des tirs qui dansent
Ils te font tomber, ils te font tomber

Laisse-moi plutôt te parler du jour où tout était vert
Tu courais et je ne te cherchais pas, il n'était pas nécessaire de savoir où tu étais
Laisse-moi plutôt te parler des rêves éternels
De l'air qui traverse les clôtures de l'amour que je t'offre maintenant
Mon fils, tu verras que la vie va bien, tu verras que la vie

Mes enfants, vous verrez que la vie va bien, vous verrez, vous verrez que la vie va bien