Текст и перевод песни Dubioza kolektiv - Šuti i trpi

Šuti i trpi

Meni je muka od vjecne
Nacionalisticke furke
Da me neko smjesta
U Bosnjake, balije il′ Turke
Zelim biti Hercegovac,
Zelim bit Bosanac
Zasto da u svojoj zemlji
Zivim kao stranac
Ilegalac, vanzemaljac
Dio dubiozne mase
Ne mogu mirnu gledat'
Pljacku drzavne kase
Uzimaju, otimaju
Od najnize kase
Nista ne poduzimas,
Pustas da te gaze
Ne mogu da vjerujem
Da smo masa bez glasa
Bez zvuka, bez basa,
Potlacena klasa
Svakog naseg predsjednika,
Svakog naseg poslanika
Prati glas bivseg
Ili buduceg zatvorenika
Vlada, Parlament,
Svih naroda dom
Zbog vas je nasa zemlja
Vukojebina.com
Necu distrikt
Ne priznajem kantone
Necu petnaeset vlada
Ministre morone
Sve sto sada trebam
Ritam, bas i mic
Pojacaj zvuk,
Digni saku u zrak
Zar da sutim, da gledam,
Da dubim na glavi
Trpim lose vibracije,
Osmijeh lazne demokracije
Mrtav hladan
U drustvu mrtvih glasaca
Sto bez plate
Ipak porez na budale placa
S kamatom tude dugove vraca
Ruka pravde
Sve je kraca i kraca
I svi smo dio reality show-a
Velike sestre I velika braca
Digni saku, digni saku
Digni saku u zrak
U strajk u strajk, svi u strajk
U strajk u strajk,
Svi u strajk

Silence et endure

J’en ai marre de l’éternel
Nationalisme
Que l’on me classe d’emblée
Parmi les Bosniaques, les islamistes ou les Turcs
Je veux être un Herzégovinien,
Je veux être un Bosniaque
Pourquoi devrais-je dans mon propre pays
Vivre comme un étranger
Un clandestin, un extraterrestre
Une partie de la masse obscure
Je ne peux pas regarder tranquillement
Le pillage des caisses de l’État
Ils prennent, ils volent
De la caisse la plus basse
Tu ne fais rien,
Tu laisses te piétiner
Je n’arrive pas à croire
Que nous soyons une masse sans voix
Sans son, sans basse,
Une classe opprimée
Chaque président de notre pays,
Chaque député de notre pays
Est suivi par la voix d’un ancien
Ou d’un futur détenu
Le gouvernement, le Parlement,
Le foyer de tous les peuples
C’est à cause de vous que notre pays
Est un trou perdu.com
Je ne veux pas de district
Je ne reconnais pas les cantons
Je ne veux pas de quinze gouvernements
Ministres idiots
Tout ce dont j’ai besoin maintenant
Rythme, basse et micro
Augmente le son,
Lève ton poing en l’air
Devrais-je me taire, regarder,
Me faire enfouir sous la terre
Endurer les mauvaises vibrations,
Le sourire de la fausse démocratie
Froid comme la mort
Au milieu d’une société de morts-vivants
Qui, sans salaire
Paient quand même des impôts sur les idiots
Rembourse avec des intérêts les dettes d’autrui
La main de la justice
Se raccourcit de plus en plus
Et nous sommes tous dans un reality show
Big Brother et Big Sister
Lève ton poing, lève ton poing
Lève ton poing en l’air
En grève, en grève, tout le monde en grève
En grève, en grève,
Tout le monde en grève