Текст и перевод песни Eddie Skoller - Bourgeoisiet

Bourgeoisiet

På fortovsrestauranten sad vi tit,
Da vi var nær de 20.
Min gode ven Jojo og gode gamle Pierre,
Med øl i tøndevis.
Jojo, han gav den som Voltaire,
Pierre var Casanova.
Jeg, jeg var så glad for mig
At jeg altid bare var mig.

Når det fine bourgeoisi passerede forbi,
Med fede kroppe i korsetter.
Så piftede vi - og stemte i, med vores sang.

Bourgeoisiet er nogle fede svin,
Jo federe de blir', nu mere er de til grin.
Bourgeoisiet nogle impotente får,
De stinker af parfume og har hentehår.

På danserestauranten sad vi tit,
Da vi var nær de 30.
Min gode ven Jojo og gode gamle Pierre,

Med vin i gode flasker.
Voltaire ku' danse som Fred Astaire,
Mens Casanova havde mere besvær.

Jeg, stadig så glad for mig
At jeg altid bare inklinerede for mig.
Og når det fine bourgeoisi dansede forbi
Med fede kroppe i korsetter.

Så piftede vi - og stemte i, med vores sang.

Bourgeoisiet er nogle fede svin,

Jo federe de blir', nu mere er de til grin.

Bourgeoisiet nogle impotente får,

De stinker af parfume og har hentehår.

På spiserestauranten sidder vi,
Nu er vi nær 50.
Min gode ven Jojo og gode gamle Pierre,
Med vores whisky sjusser.
Jojo citerer lidt Voltaire,
Pierre må nøjes med at mindes Casanova.
Jeg, stadig den stolteste,
Citerer de bedste værker af mig.
Og når vi går vores aftentur,
Så ligger pøblen på lur.
Og så pifter de gu!
Og så stemmer de ind med deres vulgære uanstændige sang,
Hvad bilder de sig ind?
Bourgeoisiet er nogle fede svin,
Jo federe de blir', jo mere er de til grin.
Bourgeoisiet nogle impotente får,
De to de har paryk, den tredje hentehår.

La bourgeoisie

Nous allions souvent au restaurant en plein air,
Quand nous avions la vingtaine.
Mon bon ami Jojo et le bon vieux Pierre,
Avec de la bière à gogo.
Jojo, il se la jouait Voltaire,
Pierre était Casanova.
Moi, j'étais si heureux d'être moi
Que j'étais toujours moi-même.

Lorsque la fine bourgeoisie passait,
Avec des corps dodus dans des corsets.
On se pavanait et on chantait notre chanson.

La bourgeoisie, ce sont des cochons gras,
Plus ils sont gras, plus ils sont ridicules.
La bourgeoisie, ce sont des moutons impuissants,
Ils sentent le parfum et ont des cheveux postiches.

Nous allions souvent danser,
Quand nous avions la trentaine.
Mon bon ami Jojo et le bon vieux Pierre,

Avec du bon vin en bouteille.
Voltaire savait danser comme Fred Astaire,
Alors que Casanova avait plus de mal.

Moi, toujours aussi heureux d'être moi,
J'inclinais toujours vers moi-même.
Et quand la fine bourgeoisie dansait,
Avec des corps dodus dans des corsets.

On se pavanait et on chantait notre chanson.

La bourgeoisie, ce sont des cochons gras,

Plus ils sont gras, plus ils sont ridicules.

La bourgeoisie, ce sont des moutons impuissants,

Ils sentent le parfum et ont des cheveux postiches.

On est au restaurant,
On a presque 50 ans.
Mon bon ami Jojo et le bon vieux Pierre,
Avec nos whiskys.
Jojo cite Voltaire,
Pierre se contente de se souvenir de Casanova.
Moi, toujours le plus fier,
Je cite les meilleurs de mes œuvres.
Et quand on se promène le soir,
La populace nous guette.
Et elle siffle "gu" !
Et elle chante sa chanson vulgaire et obscène,
Qu'est-ce qu'ils croient ?
La bourgeoisie, ce sont des cochons gras,
Plus ils sont gras, plus ils sont ridicules.
La bourgeoisie, ce sont des moutons impuissants,
Deux d'entre eux ont une perruque, le troisième a des cheveux postiches.