Текст и перевод песни El Hombre Viento - Todo Contra Nada

Todo Contra Nada

Quizá esto sea la nada,
Nada simplemente, una equivocación,
Una sonrisa que no llega a realizarse,
Y acaba siendo una boca en curva ascendente.
Un agua que no moja, que no calma la sed,
El verano, una calamidad, una relajación estrepitosa,
Quizá esto sea la nada.
El desajuste a que todos tenemos,
Esa probabilidad ínfima que adquiere tamaños astronómicos,
Cuando se materializa, un beso al aire, la felicidad fingida...
Un agujero por donde las cigüeñas escapan,
Una herida desde donde el frio vigila y constipa.
Una estupidez más, una sonrisa menos... nada.

Las restas mal hechas que suman errores,
Una playa sin cometas...

Quizá esto sea todo,
Todo, discretamente,
Algo diminuto e insignificante que se arrastra,
Una aglomeración de portazos... vacíos,
Balcones en ruinas mirando a un piano cansado y viejo.
Un todo que ha vivido todo, que ha perdido todo.
Un dios o sencillamente un tonto.
Quien camina, quien descansa y comprende lo conoce,
Quien golpea, quien escupe y maldice lo conoce.
Porque es lo absoluto, una delicada totalidad...

Las restas mal hechas que suman errores,
Una playa sin cometas...

Tout contre rien

Peut-être que c'est le néant,
Le néant tout simplement, une erreur,
Un sourire qui ne se réalise pas,
Et finit par être une bouche en courbe ascendante.
Une eau qui ne mouille pas, qui n'apaise pas la soif,
L'été, une calamité, une relaxation effroyable,
Peut-être que c'est le néant.
Le déséquilibre que nous avons tous,
Cette infime probabilité qui prend des dimensions astronomiques,
Quand elle se matérialise, un baiser dans le vide, le bonheur feint...
Un trou par lequel les cigognes s'échappent,
Une blessure d'où le froid veille et fièvre.
Une bêtise de plus, un sourire de moins... rien.

Les soustractions mal faites qui additionnent les erreurs,
Une plage sans cerfs-volants...

Peut-être que c'est tout,
Tout, discrètement,
Quelque chose de minuscule et insignifiant qui se traîne,
Un amas de coups de portes... vides,
Des balcons en ruine regardant un piano fatigué et vieux.
Un tout qui a tout vécu, qui a tout perdu.
Un dieu ou simplement un idiot.
Celui qui marche, celui qui se repose et comprend le connaît,
Celui qui frappe, celui qui crache et maudit le connaît.
Parce que c'est l'absolu, une délicate totalité...

Les soustractions mal faites qui additionnent les erreurs,
Une plage sans cerfs-volants...