Текст и перевод песни Elom 20ce - Evangile selon les indigènes

Evangile selon les indigènes

J'ai pris racine dans le ventre d'une perle,
Une amazone que l'élégance habille, u
Ne combattante hors normes ... Papa
Voulait d'un fils magistrat ou architecte.
Elle m'a dit suis ton cœur, mais honore mon nom .
N'oublies jamais que les pétales finissent par faner
Et que l'immortalité de l'arbre se trouve dans sa graine.
Comment puis-je me rassasier de toi?
Ton sourire étanche ma soif Madina.
Tes conseils ma faim... Les années
Passent et te voir partir me hante ...
Dagan!
As-tu appris pour ta sœur?
L'épreuve est dure mais elle reste forte, fidèle à sa foi.
Dieu donne, Dieu prend mais la mort nous surprend .
Qu'est ce qu'un royaume sans fondation, un être humain sans amour.
Comme ces fruits, je me suis surpris en train de pourrir.
Je n'ai pas eu le temps de mûrir,
Mais mourir chaque jour... Laisse-moi verser une larme qu'elle abreuve
La terre pour nos absents et les vôtres,
Parce que les roses, les lys, toutes ces fleurs sont éphémères...
En silence je caresse ma colère,
Les bras levés tels des fusils chargés, évangile selon les indigènes.
Les édentés que l'on force à sourire trempent
Leur peur dans de l'huile bouillante: INDIGO
En plein midi je fais des cauchemars la tête
Fiévreuse comme le Sahara, évangile selon les indigènes.
Les édentés que l'on force à sourire aiguisent
Leurs poings dans des braises ardentes: INDIGO
2ème couplet
Bonjour Pa, léo fon do!
Paridisotowodé!
Mawu dôlawo foan?
Certains m'ont rendu visite l'autre jour pour
M'informer de certaines choses qui se trament.
Ogna, aujourd'hui je comprends ton exil.
J'essaie de donner au fils ce que j'ai pas eu de toi.
Il te ressemble beaucoup.
Dommage, vous n'avez pas eu le temps de vous croiser... Mais je sais
Que t'a rigolé quand tu t'es vu en nouveau-né sur sa photo bien sûr!
Dans cette chambre mortuaire,
Quand j'ai vu comment ils jouaient avec ton corps je me suis dit que
Le souffle divin,
Avant qu'il ne quitte nos cœurs devrait servir une
Cause... Ils m'ont à l'œil les salauds, mon propos dérange!
En d'autres termes ma lumière a aveuglé leurs ténèbres...
Cette lutte est séculaire,
Ma fatigue ancestrale le sommeil d'une vie ne saurait la rassasier...
Pour nos absents et les vôtres,
Parce que les roses, les lys, toutes ces fleurs sont éphémères...
Madina, ma mère qui me donne des conseils

Gospel According to the Natives

I took root in the womb of a pearl,
An Amazon clothed in elegance, a
Fighter beyond compare... Dad
Wanted a son, a magistrate or an architect.
She told me, follow your heart, but honor my name.
Never forget that petals eventually fade
And that the tree's immortality lies in its seed.
How can I get enough of you?
Your smile quenches my thirst, Madina.
Your advice, my hunger... The years
Pass and seeing you leave haunts me...
Dagan!
Have you heard about your sister?
The trial is hard, but she remains strong, faithful to her faith.
God gives, God takes, but death surprises us.
What is a kingdom without foundation, a human being without love?
Like these fruits, I found myself rotting.
I didn't have time to ripen,
But dying every day... Let me shed a tear, let it water
The earth for our absent ones and yours,
Because roses, lilies, all these flowers are ephemeral...
In silence I caress my anger,
Arms raised like loaded guns, gospel according to the natives.
The toothless ones forced to smile dip
Their fear in boiling oil: INDIGO
In broad daylight I have nightmares, my head
Feverish like the Sahara, gospel according to the natives.
The toothless ones forced to smile sharpen
Their fists in burning embers: INDIGO
2nd verse
Hello Dad, leo fon do!
Paridisotowodé!
Mawu dôlawo foan?
Some people visited me the other day to
Inform me of certain things that are being plotted.
Ogna, today I understand your exile.
I try to give my son what I didn't get from you.
He looks a lot like you.
Too bad you didn't have time to meet... But I know
That you laughed when you saw yourself as a newborn in his photo, of course!
In that mortuary room,
When I saw how they were playing with your body, I told myself that
The divine breath,
Before it leaves our hearts, should serve a
Cause... They have their eyes on me, the bastards, my words disturb them!
In other words, my light has blinded their darkness...
This struggle is age-old,
My ancestral fatigue, the sleep of a lifetime could not satiate it...
For our absent ones and yours,
Because roses, lilies, all these flowers are ephemeral...
Madina, my mother who gives me advice