Текст и перевод песни Els Amics De Les Arts - Juliol 1994

Juliol 1994

Uns crits impacients
Trencaven la tarda
La veu dels amics al carrer

Tots tres pedalant
Cap a la cabana
El fum desplegant-se imponent
I aquella olor

Cremava per tots cantons
Cremava el més semblant
A casa nostra enmig del bosc

Cremaven el res i el tot
Cremaven potser rampoines
Però per nosaltres eren tresors
Rampoines que per nosaltres eren tresors

Mai més hi vam tornar
Tampoc en parlàvem
Hi ha un preu per fer net
Dels malsons

Allò que ens fa nens
L′espurna salvatge
Qui sap què vam perdre de més
Amb el foc?

Cremava per tots cantons
Cremava el més semblant
A casa nostra enmig del bosc

Cremaven el res i el tot
Cremaven potser rampoines
Però per nosaltres eren tresors
Rampoines que per nosaltres eren tresors

Juillet 1994

Des cris impatients
Brisaient l'après-midi
La voix de nos amis dans la rue

Nous trois pédalant
Vers la cabane
La fumée se déployant imposante
Et cette odeur

Brûlait de tous côtés
Brûlait le plus ressemblant
À notre maison au milieu des bois

Ils brûlaient le rien et le tout
Ils brûlaient peut-être des vieilles choses inutiles
Mais pour nous, c'étaient des trésors
De vieilles choses inutiles qui pour nous étaient des trésors

Nous n'y sommes jamais retournés
Nous n'en parlions pas non plus
Il y a un prix à payer pour nettoyer
Des cauchemars

Ce qui nous rend enfants
L'étincelle sauvage
Qui sait ce que nous avons perdu de plus
Avec le feu ?

Brûlait de tous côtés
Brûlait le plus ressemblant
À notre maison au milieu des bois

Ils brûlaient le rien et le tout
Ils brûlaient peut-être des vieilles choses inutiles
Mais pour nous, c'étaient des trésors
De vieilles choses inutiles qui pour nous étaient des trésors