Текст и перевод песни Erick Hervé - NO OLVIDO

NO OLVIDO

¡Papá, eres un pesao con tu música!

Cometiendo fallos como un padre primerizo
Intento disfrazarme de vosotros, pero no me mimetizo
Lo mío son frases sueltas que luego monetizo
Madre dijo: "no te faltará pan si tienes un oficio"

Sé que duele menos cuando no es tu sangre
Así que claro que puedes juzgarme
¿Convencer a un vegano de comer carne?
No sé, yo solo estiro el chicle como Marvel

Uh, por estas resacas que me matan
O pierde o gana, coño, nunca empata
Porque lo quiere todo o no quiere nada
O se queda sin piernas o le salen alas

Oh, yo quiero vivir en grises
Eres experto en causar buena impresión como un teaser
Pero luego todo es aire, el cerebro de las misses
Tengo el piso fregao, no me lo pises

Juguetes oxidados, no quiero ser uno
Perder kilos pillando gramos
Oyentes con dos dedos de frente, esa es mi promo
Hay un mundo aquí dentro, solo tienes que girar el pomo

Oh, lo que no me mata, me jode
Sin alfil, caballo y reina, hay que saber usar la torre
Yo creía que era una carrera, pero nadie corre
Te cuento mi vida en dos horas como la de Forest

Tengo a mi Jenny, también tengo a mi Bubba
Eso sí, no me alisto, la patria me la suda
Antes de volar así, fui una puta oruga
Ahora me pone que esos haters me miren con lupa

Me siento el gaucho jugando con una sonrisa
Hay fardos que no me preocupan, ya sé lo que pesan
Estoy diciendo que el drama lo vivo como lessons
Crecí viendo los estragos de los excesos

Cosas que mueren, el apellido de un estéril
No soy prota ni en mi propia peli
Pa los de siempre, one love, esta puede que te suene
Je, je, al menos ya no palmo en semis

Eh, no me gusta hablar de la muerte
Ya no pierdo amigos, quemo puentes
Hay marrones que no se pueden limpiar con verdes
¿Meet and greet?, ¿pa qué coño quieres conocerme?

En cinco años, vieja escuela
Es una pena, pero el tiempo vuela
Yo de momento sigo siendo un dolor de muelas
Ninguno de vosotros va a escribir mi esquela

Ninguno, ya no me hacen falta ni las manos
Conozco el circo y conozco a los enanos
El frío siempre vuelve y acaba el verano
Ah, yo me inspiro en lo más mundano (yoh)

Si no olvido, ¿para qué perdono?
Ya casi no me suena el fono
Lo triste es que me alegre en el fondo
Y la viejita se me piró a London

Si no olvido, ¿para qué perdono?
Ya casi no me suena el fono
Lo triste es que me alegre en el fondo
Y la viejita se me piró

JE NE OUBLIE PAS

Papa, tu es un lourdaud avec ta musique !

Je fais des erreurs comme un père novice
J’essaie de me déguiser en vous, mais je ne me fond pas
Mes phrases sont lâchées, puis je les monétise
Maman a dit : « Tu ne manqueras pas de pain si tu as un métier »

Je sais que ça fait moins mal quand ce n’est pas ton sang
Alors bien sûr, tu peux me juger
Convaincre un végétalien de manger de la viande ?
Je ne sais pas, je ne fais que tirer le chewing-gum comme Marvel

Uh, pour ces gueules de bois qui me tuent
Ou bien tu perds, ou bien tu gagnes, putain, tu ne fais jamais match nul
Parce qu’il veut tout ou il ne veut rien
Ou il reste sans jambes, ou il lui poussent des ailes

Oh, je veux vivre dans les gris
Tu es expert pour faire bonne impression comme un teaser
Mais après, c’est tout de l’air, le cerveau des miss
J’ai le sol nettoyé, ne me marche pas dessus

Des jouets rouillés, je ne veux pas être un
Perdre des kilos en prenant des grammes
Des auditeurs avec deux neurones, c’est ma promo
Il y a un monde ici, il suffit de tourner la poignée

Oh, ce qui ne me tue pas, me fout en l’air
Sans fou, cavalier et reine, il faut savoir utiliser la tour
Je pensais que c’était une course, mais personne ne court
Je te raconte ma vie en deux heures comme celle de Forest

J’ai ma Jenny, j’ai aussi mon Bubba
Oui, je ne m’engage pas, la patrie me fait chier
Avant de voler comme ça, j’étais une putain de chenille
Maintenant, ça me fait kiffer que ces haters me regardent à la loupe

Je me sens comme le gaucho qui joue avec un sourire
Il y a des fardeaux qui ne me préoccupent pas, je sais ce qu’ils pèsent
Je dis que je vis le drame comme des leçons
J’ai grandi en voyant les ravages des excès

Des choses qui meurent, le nom de famille d’un stérile
Je ne suis pas le héros, même dans mon propre film
Pour les habitués, one love, celle-ci peut-être que tu l’as entendue
Je, je, au moins je ne meurs plus en demi-finale

Eh, je n’aime pas parler de la mort
Je ne perds plus d’amis, je brûle des ponts
Il y a des merdes qu’on ne peut pas nettoyer avec du vert
Meet and greet ?, pourquoi tu veux me rencontrer ?

Dans cinq ans, vieille école
C’est dommage, mais le temps vole
Pour le moment, je suis toujours un mal de dents
Aucun de vous n’écrira mon avis de décès

Aucun, je n’ai plus besoin de mains
Je connais le cirque et je connais les nains
Le froid revient toujours et l’été finit
Ah, je m’inspire du plus banal (yoh)

Si je n’oublie pas, pourquoi pardonner ?
Je n’entends presque plus le téléphone
Le triste, c’est que je me réjouis au fond
Et la vieille s’est envolée à Londres

Si je n’oublie pas, pourquoi pardonner ?
Je n’entends presque plus le téléphone
Le triste, c’est que je me réjouis au fond
Et la vieille s’est envolée