Текст и перевод песни Esteman - Sociedad

Sociedad

Pensaba que era fácil borrar tantos momentos del ayer
Quisiera no pensarte, dejar en la memoria todo lo que fue

Ahora que lo entiendo
Comprendo el sentimiento que no pude controlar
Y más que los lamentos
Tan solo es un reflejo de una dura realidad
Que nos quiso tan mal

¿Pero no lo ves?
Viviste entre mis brazos sin saber porqué
Llegaste y te fuiste nada más
Tanto me hiciste mal y sin reconocer

¿Acaso no lo ves?
Fuiste todo lo demás, con quién siempre quise estar
Fuiste todo

Y vivimos sin pensar
Pero fue tan natural y más me hace mal
Quiero engañar al tiempo
Volver hasta el momento que te hizo desertar
Decírtelo a los ojos
Dejártelo tan claro y que todos los demás
Puedan aguantar

¿Pero no lo ves?
Viviste entre mis brazos sin saber porqué
Llegaste y te fuiste nada más
Tanto me hiciste mal y sin reconocer

Razones que no pueden ser
Más que la fuerte y pura realidad
De una ciega y dura sociedad
Que juzga nada más
Y no te deja ser
¿Acaso no lo ves?

Société

Je pensais qu'il était facile d'effacer autant de moments du passé
J'aimerais ne pas penser à toi, laisser dans mon souvenir tout ce qui était

Maintenant que je comprends
Je comprends le sentiment que je n'ai pas pu contrôler
Et plus que les regrets
Ce n'est qu'un reflet d'une dure réalité
Qui nous a tant voulu du mal

Mais ne le vois-tu pas ?
Tu as vécu dans mes bras sans savoir pourquoi
Tu es arrivée et tu es partie, rien de plus
Tu m'as fait tellement de mal sans même le reconnaître

Ne le vois-tu pas ?
Tu étais tout le reste, celui avec qui j'ai toujours voulu être
Tu étais tout

Et nous vivions sans penser
Mais c'était tellement naturel et ça me fait encore plus mal
Je veux tromper le temps
Revenir au moment où tu as déserté
Te le dire dans les yeux
Te le faire comprendre clairement et que tous les autres
Puissent supporter

Mais ne le vois-tu pas ?
Tu as vécu dans mes bras sans savoir pourquoi
Tu es arrivée et tu es partie, rien de plus
Tu m'as fait tellement de mal sans même le reconnaître

Des raisons qui ne peuvent pas être
Plus que la forte et pure réalité
D'une société aveugle et dure
Qui juge sans plus
Et ne te laisse pas être
Ne le vois-tu pas ?