Текст и перевод песни Estopa - La Primavera

La Primavera

Será que se nota el paso del tiempo
Que cierra las cicatrices del alma.
Yo como soy discípulo del viento
Me siento a esperar que llegue la calma.
Será que le doy demasiadas vueltas
Y mil veces caigo en la misma trampa
Menos mal que ahora duermo a pierna suelta
Yo nunca pierdo toda la esperanza
Será que algunas veces me emborracho
Con el licor de todos los licores
Y no soy mucho más que un mamarracho
Que sólo busca huir de sus temores lere lere.
En la primavera, que se me escapa corriendo por las aceras
En la primavera, que se me escapa volando donde tú quieras
Creo que sí vale la pena
Creo que sí vale la pena
Y a veces cuando estoy solo conmigo
Y se apagan las luces de mi casa.
Universo busca su propio ombligo
Y ojo de un huracán que todo arrasa.
Y no quiero preguntar dónde vamos.
No quiero saber de dónde venimos.
Sólo sé que tengo el tiempo en mis manos,
Si te quedas un ratico conmigo lere lere.
En la primavera, que se me escapa corriendo por las aceras
En la primavera, que se me escapa volando donde tú quieras
Creo que sí vale la pena
Creo que sí vale la pena
¡Que las tristezas, valen la pena cuando tus ojos
Quieren llorar pero me disimulan de reojo!
Todas las flores florecen después de la tormenta.
¿Que voy a hacerle si todos tus besos me saben a menta?
En la primavera, que se me escapa corriendo por las aceras
En la primavera, que se me escapa volando donde tú quieras
Creo que sí vale la pena
Creo que sí vale la pena

Le Printemps

Est-ce que le passage du temps se voit
Qui referme les cicatrices de l'âme.
Moi, comme je suis un disciple du vent
Je m'assois pour attendre que le calme arrive.
Est-ce que je tourne trop en rond
Et que je tombe mille fois dans le même piège
Heureusement, maintenant je dors à poings fermés
Je ne perds jamais tout espoir
Est-ce que parfois je me saoule
Avec le breuvage de tous les breuvages
Et je ne suis pas plus qu'un idiot
Qui ne cherche qu'à fuir ses peurs lere lere.
Au printemps, qui me fuit en courant sur les trottoirs
Au printemps, qui me fuit en volant où tu veux
Je crois que ça vaut la peine
Je crois que ça vaut la peine
Et parfois quand je suis seul avec moi-même
Et que les lumières de ma maison s'éteignent.
L'univers cherche son propre nombril
Et l'œil d'un ouragan qui rase tout.
Et je ne veux pas demander où nous allons.
Je ne veux pas savoir d'où nous venons.
Je sais juste que j'ai le temps entre mes mains,
Si tu restes un peu avec moi lere lere.
Au printemps, qui me fuit en courant sur les trottoirs
Au printemps, qui me fuit en volant où tu veux
Je crois que ça vaut la peine
Je crois que ça vaut la peine
Que les tristesses, ça vaut la peine quand tes yeux
Veulent pleurer mais me dissimulent d'un coin de l'œil !
Toutes les fleurs fleurissent après la tempête.
Que vais-je faire si tous tes baisers me donnent le goût de la menthe ?
Au printemps, qui me fuit en courant sur les trottoirs
Au printemps, qui me fuit en volant où tu veux
Je crois que ça vaut la peine
Je crois que ça vaut la peine