Текст и перевод песни Fabienne Thibeault - Ma mère chantait

Ma mère chantait

Ma mère chantait toujours, la la la
Une vieille chanson d'amour
Que je te chante à mon tour
Ma fille tu grandiras
Et puis tu t'en iras
Mais un beau jour
Tu te souviendras à ton tour
De cette chanson-là
Il était un matelot
Qui pour gagner
Le cœur des filles
Leur promettait des jours plus beaux
Sous le ciel des Antilles
Bien vite elles lui rendaient les armes
Mais quand il repartait sur l'eau
Leurs larmes
Allaient grossir les flots
Ma mère chantait toujours, la la la
Une vieille chanson d'amour
Que je te chante à mon tour
Ma fille tu grandiras
Et puis tu t'en iras
Mais un beau jour
Tu te souviendras à ton tour
De cette chanson-là
Mais un beau jour le matelot
Fut tué d'un coup de couteau
Ensuite j'ai oublié les mots
Mais la fin je m'en souviens
Aussitôt qu'ils sont amoureux
Tous les hommes sont des matelots
Dans leurs yeux dansent des vagues bleues
Ma mère chantait toujours
Une vieille chanson d'amour
Que je te chante à mon tour
Ma fille tu grandiras
Et puis tu t'en iras
Mais un beau jour
Tu la chanteras à ton tour
En souvenir de moi
En souvenir de moi

My Mother Sang

My mother always sang, la la la
An old love song.
Which I shall sing to you in my turn,
My daughter, you will grow up
And then you shall leave.
But a fine day
You shall in your turn remember
This song.
There was a sailor
Who would win
The hearts of girls
Promising them better days
Under the West Indies.
Very quickly they would lay down their arms
But when he went back on the water
Their tears
Would swell the waves.
My mother always sang, la la la
An old love song,
Which I shall sing to you in my turn,
My daughter, you shall grow up
And then you shall leave.
But one fine day
You shall in your turn remember
This song.
But one fine day, the sailor
Was killed by a cutlass
Then I forgot the words,
But the ending I remember:
As soon as they are in love
All men are sailors
In their eyes, blue waves dance.
My mother always sang
An old love song,
Which I shall sing to you in my turn,
My daughter, you shall grow up
And then you shall leave.
But one fine day
You shall sing it in your turn,
In memory of me,
In memory of me.