Текст и перевод песни Facundo Saravia - La Gaucha

La Gaucha

Trepadito a una tranquera de niño la ví llegar,
Me cautivaron sus ojos y su cadencia al andar,
Y entre juegos y la escuela, de ella me fui a enamorar.

Chinita de trenzas negras nunca te pude olvidar,
Siempre amasando los vientos tan llenita de bondad,
Siempre arengando a los gauchos con un buen mate al pasar.

Al aire los pañuelos la invitan a bailar
Que se haga fiesta esta zamba subiendo el polvaderal,
Que hoy es el hombre del campo el que te quiere cantar.

Criollita como ninguna, con sólo verte nomás,
Niña, aroma de zamba, como vos no hay otra igual,
Porque detrás de tus huellas todos suelen caminar.

Nadie le ha dado a estos surcos tanto esfuerzo como amor,
Gaucha que das esperanza al hombre madrugador,
Y cuentan siempre en el campo que hasta al tiempo ella amansó

Al aire los pañuelos la invitan a bailar,
Que se haga fiesta esta zamba subiendo el polvaderal,
Que hoy es el hombre del campo el que te quiere cantar

La Gaucha

Je t'ai vue pour la première fois, petite fille, grimpant sur un portail,
Tes yeux et ta démarche m'ont captivé,
Et parmi les jeux et l'école, je suis tombé amoureux de toi.

Petite fille aux tresses noires, je n'ai jamais pu t'oublier,
Toujours à pétrir les vents, si pleine de bonté,
Toujours à encourager les gauchos avec un bon maté en passant.

Les foulards dans l'air t'invitent à danser
Que cette zamba devienne une fête, faisant monter la poussière,
Car aujourd'hui, c'est l'homme des champs qui veut te chanter.

Créole comme aucune autre, rien qu'à te voir,
Fille, parfum de zamba, il n'y a pas d'autre comme toi,
Parce que derrière tes traces, tous aiment marcher.

Personne n'a donné à ces sillons autant d'efforts et d'amour,
Gaucha qui donne de l'espoir à l'homme qui se lève tôt,
Et on raconte toujours dans les champs qu'elle a même dompté le temps.

Les foulards dans l'air t'invitent à danser,
Que cette zamba devienne une fête, faisant monter la poussière,
Car aujourd'hui, c'est l'homme des champs qui veut te chanter.