Текст и перевод песни Faun - Holla

Holla

Drunterm' Holderbusch wachsen Blüten zart
Federn, weiß wie Schnee, hier am stillen See
Wo die Jungfern' baden.
Drunterm' Holderbusch eine Dame hold
Trägt die Sonn' im Haar, tanzt so sonderbar
Dass die Nebel wallen.
(...)
Drunterm' Holderbusch spinnt sie Seide zart
Fein wie Mädchenhaar, spinnt sie manches gar
Bis die Flocken fallen.
Drunterm' Holderbusch ruht die Spindel still
Reißt ein Faden ab, sanft kommt sie zur Wacht
Und lässt Flocken fallen.
Hoch in stiller Nacht unter ihrer Wacht
Wenn die Flocken fallen.
Sei gewiss, mein Kind, dass das Blüten sind,
Wenn die Flocken fallen.
(...)
Drunterm' Holderbusch dort im Spiegelsee
Fällt ihr Schleier weiß, Blüten drunter weiß
All' die guten Seelen.
Drunterm' Holderbusch dreifachen Gestalt
Durch ihr tiefes Tor bringt sie bald empor
Blütenweißes Leben.
Hoch in stiller Nacht unter ihrer Wacht
Wenn die Flocken fallen.
Sei gewiss, mein Kind, dass das Blüten sind,
Wenn die Flocken fallen.
(...)

Holla

Sous le sureau, des fleurs délicates s'épanouissent
Des plumes, blanches comme neige, ici au bord du lac silencieux
Où les jeunes filles se baignent.
Sous le sureau, une dame gracieuse
Porte le soleil dans ses cheveux, danse d'une manière si étrange
Que les brumes se soulèvent.
(...)
Sous le sureau, elle tisse de la soie délicate
Fine comme des cheveux de fille, elle tisse bien des choses
Jusqu'à ce que les flocons tombent.
Sous le sureau, la quenouille repose
Un fil se brise, doucement elle se lève
Et laisse tomber des flocons.
Haut dans la nuit silencieuse, sous sa garde
Lorsque les flocons tombent.
Sois sûr, mon enfant, que ce sont des fleurs,
Lorsque les flocons tombent.
(...)
Sous le sureau, là dans le lac miroir
Son voile blanc tombe, des fleurs blanches en dessous
Toutes les bonnes âmes.
Sous le sureau, une forme triple
À travers sa porte profonde, elle élève bientôt
Une vie d'un blanc immaculé.
Haut dans la nuit silencieuse, sous sa garde
Lorsque les flocons tombent.
Sois sûr, mon enfant, que ce sont des fleurs,
Lorsque les flocons tombent.
(...)