Текст и перевод песни FlowArt - Ölmek İstemezdim

Ölmek İstemezdim

Doğru yanlış neyse söylerim kusura bakma
Bana göre yanlışlar çok lan susturamazlar
Cehalet tehlikeli coronadanda
Cinayet işletipte durduramazlar
Çünkü buna sebep olan onların o beyni
Cehaletin adaleti bunu adı düşünmedi uyguladı emri
Sanıyor kadını namusu bu dayıyo silahın namlusunu
Çekiyor tetiği düşünmeden gözleri önünde yavrusunun
Bıraktı öksüz yetim isteyerek öldürmedim
Der tabi katili mahkeme önünde kanımı dondurur gördüklerim
Kaç kere katili affedip indirim altına aldılar hakkına girdiler
Öksüzü itti ve gittiler gözleri kapadı bu medyada uyuttu ninniler

Adım MÜNEVVER,yaşım 18
Avuçlarım kesik, kalbim çok temiz
Bedenimi testereyle kestiler
Nefesimi böyle böyle kestiler
Sonra bide ortalıkta gezdiler
Nefreti körpe körpe ektiler
Ölmek istemezdim
Ailem beni böyle görsün istemezdim
Bir güneştim parlıyordum söndürüldüm
Ölmek istemezdim ama öldürüldüm

Merhaba ben FİLİZ KARADAVUT,yaşım daha 16.
Hayallerim hep toz pembeydi, beni öldürmek kolaydı.
Eniştem beni taciz ettiğinde, bu yüzden kaçmak istediğimde,
Ablam örtbas ettiğinde öldüm, soldu gençliğimde.
Cesedimi bulamadın kanıt ara boğularak ölümüme sebep olup
Yarınlara gidemedim, gömülüyüm karanlık bir patikada.
Yaşam hakkı tanınmalı benim gibi kadınlara.
Karıştı kayıplara, uymadı ölüm bana.
Düzen aynı bu kadarı yeter ama değişmeli bu durumu kanıksama

Merhaba ben NURTAÇ.Oğlum beni kurtar!
5 kurşunla vuruldum. Ölümü beklerken kanımla yazdım notlar.
"Annem babam hakkınızı helal edin.Beni Ragıp vurdu.Kurtuldum." yazdım.
Çünkü ölüm kurtuluştu.
Yere kapaklandım.
Sürüklenip vurularak azarlandım.
Kanım mürekkebim benim yararlandım.
İnsanlık mı bu? Aman Tanrım!
Belkide dayanmazdım. Oğlum geldi ve ayaklandım.
Adli kontrol yasaklansın. Çünkü sakat kaldım.

Ben, ÖZGECAN ASLAN!
Yanıyorum cehaletin ateşini görülür nereden baksan!
Psikolog olmak istiyordum. Ama beni rahat bırakmadılar.
On dokuzumda bana yaşam hakkı tanımadılar.
Beni dövdü ve baktı.
Ellerimi kanıt olur diye kesip attı.
Peki gördüğüm hak mı?
Bedenime dokunmayı denedi ve yapamadı yaktı.
Direndim orda, gelipte zorla, sonra çalındı benden yarınlarım.
Burda kadın olmak zor yükselir annemin ağıtları!

Ya öl ya öldür bırakmadınız hiç yol.
Ben ÇİLEM DOĞAN!
Hayat bana çok zor.
Hep her gün şiddet sebepleri bomboş.
Çok gezdim oysa yüzüm gözüm mosmor
Adliyede, koruma kararı çıksın diye.
Görmediniz çok dayak yedim fotoraflarda güldüm diye.
O gün beni öldürmeye geldi.
Meşru müdafa gerekti.
Hakim 15 yıl verdi.
Direnmeyip ölseydim yani!

Beni hatırlar mısın? Adım EMİNE BULUT!
Öldürülen binlerce kadından biriyim
Beni de unut, her gün yaptığın gibi.
Haberlerde gördüğün kadar kolay değil.
Topluma eğitim verilmeli, senden beklediğim onay değil.
Boşandığım kişi tarafından kızımın yanında boğazım kesildi.
"Ölmek istemiyorum" diye bağırdım. Kızım da; "Anne lütfen ölme!" dedi.
10 yaşında bir kız asla bunları görmemeli.
Bencede anneler ölmemeli.

Merhaba ben PINAR GÜLTEKİN, bunun gibi katiller gelir yıkar düşleri.
Ona göre sevgi bu. Babam teşhis edemedi benden kalan külleri.
"Kıskandığım için öldürdüm." derken kızarmıyor yüzleri.
Severdim arabada şarkı dinleyip, huzurlu huzurlu gülmeyi.
Beni dövdü, öldürdü yaktı,
Bir varile koydu ve betonu attı üstüme, kaçtı.
Bir tek beni değil tabi aslında ailemi yaktı.
Sıradaki ablan, annen ya da sıradaki kardeşin.
Yeter ama bu kadarı bunun yolu
Bulunması gerekiyor, buna biraz azmedin.

CEREN ÖZDEMİR burada!
MELİSA KALEM burada!
ŞULE ÇET burada!
SİBEL KAYA burada!
SEDA KURT burada!
NİHAL AKAR burada!
EBRU ARAS burada!
SEVGİ POLAT burada!

Binlercesi burada!
İsmimiz farklı...
Kaderlerimiz aynı...
Bir kişi daha eksilmeye tahammülümüz yok...
Yeter artık...

Je ne voulais pas mourir

Vrai ou faux, je te dirai la vérité, ne t'en offusque pas
Pour moi, il y a trop de choses fausses, ils ne peuvent pas me faire taire
L'ignorance est plus dangereuse que le coronavirus
Ils poussent au meurtre et ne peuvent pas les arrêter
Parce que celui qui en est la cause, c'est leur cerveau
La justice de l'ignorance ne pense pas, elle applique les ordres
Ce type pense que la femme est son honneur, il pointe le canon de son arme
Il appuie sur la détente sans réfléchir, sous les yeux de son enfant
Il l'a laissée orpheline, je ne voulais pas la tuer, a-t-il dit
Bien sûr, le meurtrier devant le tribunal, ce que j'ai vu me glace le sang
Combien de fois ont-ils gracié le meurtrier et l'ont-ils placé sous réduction de peine, ils ont bafoué ses droits
Ils ont poussé l'orphelin et sont partis, ses yeux se sont fermés, les médias l'ont endormi avec des berceuses

Je m'appelle MÜNEVVER, j'ai 18 ans
Mes paumes sont coupées, mon cœur est pur
Ils ont découpé mon corps à la tronçonneuse
Ils ont coupé mon souffle petit à petit
Et puis ils se sont promenés comme ça
Ils ont semé la haine petit à petit
Je ne voulais pas mourir
Je ne voulais pas que ma famille me voie comme ça
J'étais un soleil, je brillais, on m'a éteinte
Je ne voulais pas mourir, mais on m'a tuée

Bonjour, je suis FİLİZ KARADAVUT, je n'ai que 16 ans.
Mes rêves étaient toujours roses, il était facile de me tuer.
Quand mon beau-frère m'a harcelée, quand j'ai voulu m'enfuir,
Quand ma sœur m'a couverte, je suis morte, ma jeunesse s'est fanée.
Tu n'as pas trouvé mon corps, cherche des preuves, asphyxiée, tu as causé ma mort
Je ne pouvais pas aller vers demain, je suis enterrée dans un sentier sombre.
Le droit de vivre devrait être reconnu aux femmes comme moi.
Disparue dans les limbes, la mort ne me convenait pas.
L'ordre est le même, ça suffit, mais il faut changer, ne t'habitue pas à cette situation

Bonjour, je suis NURTAÇ. Mon fils, sauve-moi !
J'ai reçu 5 balles. En attendant la mort, j'ai écrit des notes avec mon sang.
"Maman, papa, pardonnez-moi. Ragıp m'a tiré dessus. Je suis sauvée." j'ai écrit.
Parce que la mort était la libération.
Je me suis effondrée au sol.
J'ai été traînée, frappée et insultée.
Mon sang est mon encre, je l'ai utilisé.
Est-ce cela l'humanité ? Oh mon Dieu !
Je n'aurais peut-être pas résisté. Mon fils est venu et je me suis relevée.
Le contrôle judiciaire devrait être interdit. Parce que je suis restée handicapée.

Moi, ÖZGECAN ASLAN !
Je brûle, le feu de l'ignorance se voit de partout !
Je voulais être psychologue. Mais ils ne m'ont pas laissée tranquille.
À dix-neuf ans, ils ne m'ont pas laissé le droit de vivre.
Il m'a battue et m'a regardée.
Il m'a coupé les mains et les a jetées, pour qu'elles servent de preuves.
Est-ce que ce que j'ai vécu est juste ?
Il a essayé de me toucher et n'a pas pu, il m'a brûlée.
J'ai résisté là-bas, il est venu de force, et puis il m'a volé mes lendemains.
C'est dur d'être une femme ici, les lamentations de ma mère s'élèvent !

Meurs ou tue, vous ne m'avez laissé aucune autre voie.
Je suis ÇİLEM DOĞAN !
La vie est si dure pour moi.
Chaque jour, les raisons de la violence sont vides.
J'ai beaucoup voyagé pourtant, mon visage et mes yeux sont couverts de bleus
Au palais de justice, pour qu'une ordonnance de protection soit émise.
Vous ne l'avez pas vu, j'ai été battue si souvent, j'ai souri sur les photos.
Ce jour-là, il est venu me tuer.
La légitime défense était nécessaire.
Le juge l'a condamné à 15 ans.
Si je n'avais pas résisté, j'aurais été tuée !

Te souviens-tu de moi ? Je m'appelle EMİNE BULUT !
Je suis l'une des milliers de femmes assassinées.
Oublie-moi aussi, comme tu le fais tous les jours.
Ce n'est pas aussi simple que ce que tu vois aux infos.
La société a besoin d'être éduquée, je n'attends pas ton approbation.
Mon ex-mari m'a égorgée devant ma fille.
"Je ne veux pas mourir" ai-je crié. Ma fille a dit : "Maman, s'il te plaît, ne meurs pas !".
Une fille de 10 ans ne devrait jamais voir ça.
Les mères ne devraient pas mourir.

Bonjour, je suis PINAR GÜLTEKİN, ce genre de meurtrier vient détruire les rêves.
Pour lui, c'est ça l'amour. Mon père n'a pas pu identifier les cendres qu'il me restait.
"Je l'ai tuée par jalousie", dit-il sans rougir.
J'aimais écouter de la musique en voiture et rire paisiblement.
Il m'a battue, tuée, brûlée,
Il m'a mise dans un baril et a coulé du béton dessus, puis il s'est enfui.
Il n'a pas brûlé que moi, en fait, il a brûlé ma famille.
La prochaine, c'est ta sœur, ta mère ou ta petite sœur.
Ça suffit, il faut que ça cesse
Il faut trouver un moyen, sois un peu déterminé.

CEREN ÖZDEMİR est ici !
MELİSA KALEM est ici !
ŞULE ÇET est ici !
SİBEL KAYA est ici !
SEDA KURT est ici !
NİHAL AKAR est ici !
EBRU ARAS est ici !
SEVGİ POLAT est ici !

Des milliers sont ici !
Nos noms sont différents...
Nos destins sont les mêmes...
Nous ne pouvons pas supporter de perdre une personne de plus...
Ça suffit...