Текст и перевод песни Fonky Family - Dans la légende - Live au Dome de Marseille 2003

Dans la légende - Live au Dome de Marseille 2003

1, 2, 1, 2, ils vont savoir c'qu'on pense d'eux
J'met ces connards au défit de vivre c'qu'on a
Et leurs connasses de venir voire c'qui s'passe
Le bateau coule, c'est nos rames contre leurs fouets
Fuck la misères, les maires, le préfet de polices et les commissaires

Ils disent nous représenter, mais connaissent quoi de nos existences?
Sont-ils déjà venus dans nos rues histoire de voir ce qui se passe?
A moi seul je te représente plus que ton député, tes sénateurs, ministres et autre fils de ...
C'est sinistre on n'demande pas la Lune mais des logis décents l'état nous répond par quoi?
Des flics qui abusent du pouvoir lors des descentes
On demande pas grand chose des emplois l'état nous répond avec quoi?
Nous envoie quoi?
Des CRS, des convois, faudrait qu'on les pleure
Quand ils meurent avec bravoure qu'on tire un trait sur les notres partis
Suite à leurs bavures, pensaient-ils aux conditions de vie
En prison, avant qu'un docteur m'donne l'alerte, qu'on découvre des suicide et des lettres,
J'dresse mon doigt, le troisième face à leurs système
Si tu te sens fais en de même l'état récolte ce qu'il sème, me demande pas de voter
Je reste politiquement incorrect, j'compte que sur moi pour vivre du moins pour
Etre, jsuis pas un poète qui sait ou je serais dans dix ans?
Peut être à l'abri ou dans leurs cellules de prison, à traîner dans ces mêmes rues
Devant ses mêmes bâtiments attendant d'être frappé de la grâce de Dieu ou de
Son châtiment, je prends partie pour les miens mais j'ai rien d'un prophète d'un messie
Rien d'un voyou comme ... ou Mesrine. jsuis pas un mesquine j'ai que
Le rap comme exutoire, la rage en moi et contre celui qui a le pouvoir executoire
Je les mets au défi de vivre un jour ce qu'on a, au défi de venir sentir et voir ce qu'i se passe en bas
Au défi de venir vivre ce qu'on vit en nos lieux et places, au défi de venir prendre la température d'ambiance.

Hey, hey, hey ...Snob
Arrete de te raidir ou t'as vraiment un balai dans le cul? Le pire,
Notre acharnement te parait ridicule, respire,
On ne compte pas sur toi pour réussir
FF c'est qu'un peu d'anarchie dans ton Empire
En bref tu descends pas du singe mais du vampire,
Tu peux jurer tu sais mentir
Tu peux juger mais c'est tant pis, p't'être tu tuerais pour te remplir les poches,
Si tu dormais dehors comme ceux que t'appelle les cloches?
Elle est chaude et froide ma vie, mais comment baisser les bras?
Si la chance part vite, faut lui donner au lieu de baisser les bras
J'fume et j'bois et j'suis toujours pas raide, avant qu'ils nous abattent c'est toujours pareil

Honneur aux zinzins, ceux qui aiment la vie de rues et les???
Chacun défend ses biens et reste de ce fait dans le bain
Ce monde part en live, on s'interroge grave, la situation s'aggrave
On sait qui a plus rien pour les braves,
Bonté divine c'est la merde sur terre sur ma mère,
Dite-leurs que nous sommes tous mortels et respirons le même air
Eh snob: ouvre les oreilles ne nous cherche pas querelles,
Et faut le croire notre famille on se bat pour elle
Partout dans le globe pourri, on t'plombe,
Si tu savais tout ce qui se trame dans l'ombre,
Peut-être qu'à cette heure-ci ils fabriquent des bombes,
Mais combien de gens souffrent? Combien sombrent?
C'est pas nos chansons qui les feront vivre mais les grosses sommes, le peuple stress
Pendant que les chefs d'état se détendent, en bas ils combattent la détresse
Mais leurs mains veulent presser des détentes, deserres tes fesses,
Ptit distingué destresse
Dans pas longtemps va tout déglinger
J'espère qu'un jour tu pourras entendre ce texte,
Avant de nous cataloguer vient dialoguer avec les pestes,
On va te faire rêver comme personne t'as fait rêver!

Tant que nos coeur parlent, on est rien pour les gens
Et si l'état nous abat on entre dans la légende
Ils nous détestent et désirent qu'on se taise
Mais les frères contestent est-ce que c'est des foutaises?
Plus ont combat la détresse et la peine plus on les blesse
Plus y a de flingues, plus y a détente, plus on les presse.

Ils disent qu'ils veulent pas de drogues mais laissent rentrer son argent,
Sans arrêt des contrôles pour ne pas laisser rentrer les gens,
Fracassent les portes d'une église pour chasser 200 noirs,
Peine de mort abolie mais ils tuent quand même de sang froid,
L'Etat a appeler ça faire son devoir,
Mettre des familles dehors qui dorment sur des trottoirs,
Ils ont tellement fliqué le territoire,
Que vouloir se révolter devient illusoire ou dérisoire,
Vont-ils récolter les fruits de notre haine? On connaît que la moitié de l'histoire
Comment veulent t'ils que j'adhère à leur système,
Et comment peuvent ils crier victoire?
Après les élections ils se félicitent,
Ils auront l'occasion de détourner l'argent public,
Leurs enfants trouvent une situation assez vite,
Pour nos gars Intérim-Assedic, CRS, RMI, as-tgi ...

In the Legend - Live at the Dome de Marseille 2003

1, 2, 1, 2, they'll know what we think of them
I challenge these assholes to live what we have
And their bitches to come see what's going on
The boat is sinking, it's our oars against their whips
Fuck misery, the mayors, the police chief, and the commissioners

They say they represent us, but what do they know about our lives?
Have they ever come to our streets to see what's happening?
I alone represent you more than your deputy, your senators, ministers, and other sons of bitches...
It's grim, we're not asking for the moon, but decent housing, what does the state answer with?
Cops who abuse their power during raids
We're not asking for much, just jobs, what does the state answer with?
They send us what?
Riot police, convoys, we're supposed to mourn them
When they die with bravery, we're supposed to forget about our own who are gone
Due to their blunders, did they think about the living conditions
In prison, before a doctor alerts me, before we discover suicides and letters,
I raise my finger, the middle one, in the face of their system
If you feel it, do the same, the state reaps what it sows, don't ask me to vote
I remain politically incorrect, I count only on myself to live, at least to
Exist, I'm not a poet who knows where I'll be in ten years?
Maybe sheltered or in their prison cells, hanging out in these same streets
In front of these same buildings waiting to be struck by God's grace or
His punishment, I take sides with my own but I'm no prophet, no messiah
Nothing like a thug like ... or Mesrine. I'm not petty, I only have
Rap as an outlet, the rage within me and against those who hold executive power
I challenge them to live one day what we have, to come and feel and see what's happening down here
To come and live what we live in our places and spaces, to come and take the temperature of the atmosphere.

Hey, hey, hey ...Snob
Stop stiffening up, or do you really have a stick up your ass? The worst part,
Our relentlessness seems ridiculous to you, breathe,
We're not counting on you to succeed
FF is just a little bit of anarchy in your Empire
In short, you're not descended from monkeys but from vampires,
You can swear, you know how to lie
You can judge, but that's too bad, maybe you'd kill to fill your pockets,
If you slept outside like those you call bums?
My life is hot and cold, but how can I give up?
If luck leaves quickly, you have to give it to it instead of giving up
I smoke and I drink and I'm still not stiff, before they shoot us down it's always the same

Honor to the crazy ones, those who love street life and the ???
Everyone defends their own and thus stays in the game
This world is going live, we're seriously questioning, the situation is getting worse
We know there's nothing left for the brave,
Divine goodness it's shit on earth on my mother,
Tell them that we are all mortal and breathe the same air
Hey snob: open your ears don't look for a fight with us,
And you have to believe it, our family we fight for it
Everywhere in this rotten globe, we'll get you,
If you knew everything that's going on in the shadows,
Maybe at this very moment they're making bombs,
But how many people are suffering? How many are sinking?
It's not our songs that will make them live but large sums of money, the people are stressed
While the heads of state relax, down below they fight distress
But their hands want to squeeze triggers, loosen up,
Little distinguished one, relax
In a little while everything's going to fall apart
I hope one day you can hear this text,
Before you categorize us, come and talk to the pests,
We're going to make you dream like no one has ever made you dream!

As long as our hearts speak, we are nothing to people
And if the state takes us down, we enter the legend
They hate us and want us to shut up
But the brothers protest, is that bullshit?
The more we fight distress and pain, the more we hurt them
The more guns there are, the more triggers, the more we press them.

They say they don't want drugs but let its money in,
Constant checks to keep people out,
They break down the doors of a church to chase out 200 black people,
Death penalty abolished but they still kill in cold blood,
The State calls it doing its duty,
Putting families out on the streets who sleep on sidewalks,
They've controlled the territory so much,
That wanting to revolt becomes illusory or ridiculous,
Will they reap the fruits of our hatred? We only know half the story
How do they want me to adhere to their system,
And how can they claim victory?
After the elections they congratulate themselves,
They'll have the opportunity to embezzle public money,
Their children find a job quickly enough,
For our guys, temp agencies-unemployment, riot police, minimum wage, court...