Текст и перевод песни Francis Cabrel - Les chevaliers cathares (Remastered)

Les chevaliers cathares (Remastered)

Les chevaliers Cathares pleurent doucement
Au bord de l'autoroute quand le soir descend
Comme une dernière insulte, comme un dernier tourment
Au milieu du tumulte, en robe de ciment

La fumée des voitures, les cailloux des enfants
Les yeux sur les champs de torture, et les poubelles devant

C'est quelqu'un du-dessus de la Loire qui a dû dessiner les plans
Il a oublié sur la robe, les tâches de sang

On les a sculptés dans la pierre qui leur a cassé le corps
Le visage dans la poussière de leur ancien trésor

Sur le grand panneau de lumière, racontez aussi leur mort
Les chevaliers Cathares y pensent encore

N'en déplaise à ceux qui décident du passé et du présent
Ils n'ont que sept siècles d'histoire, ils sont toujours vivants

J'entends toujours le bruit des armes, et je vois encore souvent
Des flammes qui lèchent des murs, et des charniers géants

Les chevaliers Cathares pleurent doucement
Au bord de l'autoroute quand le soir descend
Comme une dernière insulte, comme un dernier tourment
Au milieu du tumulte, en robe de ciment

The Cathar Knights (Remastered)

The Cathar knights weep softly
On the side of the highway as evening falls
Like a final insult, like a final torment
Amidst the tumult, in robes of cement

The smoke from the cars, the stones of the children
Eyes on the fields of torture, and garbage cans before them

It was someone from above the Loire who must have drawn the plans
He forgot the bloodstains on the robe

They were sculpted in the stone that broke their bodies
Their faces in the dust of their former treasure

On the large illuminated panel, tell their story of death as well
The Cathar knights still think about it

Despite those who decide the past and the present
They have only seven centuries of history, they are still alive

I still hear the clash of weapons, and I still often see
Flames licking walls, and giant charnel houses

The Cathar knights weep softly
On the side of the highway as evening falls
Like a final insult, like a final torment
Amidst the tumult, in robes of cement