Текст и перевод песни Georges Chelon - Un petit souffle d'air

Un petit souffle d'air

Un petit souffle d'air
Sans doute aurait suffi
Tant elle était légère
Pour que, tombant du nid
Elle se retrouve fleur parmi les fleurs
Dans le petit champ d'à côté
Pour qu'elle se pose sans mal, tout en douceur
Sur la Terre qu'elle voulait quitter
Elle devait avoir dans la tête
Des idées noires
Beaucoup plus lourdes que le reste
Allez savoir
Si elle avait parlé, peut-être
Elle serait là
Mais avec des si, des peut-être
On ne meurt pas
Un petit souffle d'air
Sans doute aurait suffi
Mais c'est comme une pierre
Qu'elle est tombée du nid
Pour toi qui restes et qui l'aimais si fort
Elles n'en finiront jamais
Ces quelques secondes où son corps
S'est jeté dans l'éternité
Et parce qu'elle mettait dans son cœur
Trop de soleil
Petit à petit, la chaleur
Brûla ses ailes
Que lui a-t-il dit à l'oreille
Cette nuit-là
Pour qu'elle accepte au bout du ciel
D' partir déjà?
Un petit souffle d'air
Sans doute aurait suffi
Pour te garder sur Terre
Pour regagner ton nid
Mais tu reposes sous un parterre de fleurs
Une rose plantée dans le cœur
Une rose qu'arrosent nos pleurs

A Little Breath of Air

A little breath of air
Would have probably sufficed
So light she was
So that, falling from the nest
She would have found herself a flower among the flowers
In the small field next door
So that she would land softly, gently
On the Earth she wanted to leave
She must have had in her head
Dark thoughts
Much heavier than the rest
Who knows
If she had spoken, perhaps
She would be here
But with ifs, with maybes
One does not die
A little breath of air
Would have probably sufficed
But it is like a stone
That she fell from the nest
For you who remain and who loved her so much
They will never end
Those few seconds when her body
Threw itself into eternity
And because she put in her heart
Too much sun
Little by little, the heat
Burned her wings
What did he whisper in her ear
That night
So that she would accept at the end of the sky
To leave already?
A little breath of air
Would have probably sufficed
To keep you on Earth
To regain your nest
But you rest under a flowerbed
A rose planted in the heart
A rose that is watered by our tears