Текст и перевод песни Gilbert Bécaud - La ballade des baladins - Nouvelle version de 1964

La ballade des baladins - Nouvelle version de 1964

Les baladins qui serpentent les routes
Viennent de loin parmi les champs de blé
Les bonnes gens regardent et les écoutent
Et les étoiles leur parlent de danser

Les vieux châteaux dressés du fond du Moyen-Âge
Semblent guider leurs pas légers comme un matin
Et parmi les donjons dressés dans les nuages
Des princesses leur font des signes avec les mains

Mais les gars de 20 ans qui ressemblent à des dieux
Insouciants et joyeux parmi leurs rondes folles
Passent sous les donjons sans dire une parole
Ils ne regardent pas les bras tendus vers eux

Danse donc, joli baladin
C'est la ballade, c'est la ballade
Danse donc, joli baladin
C'est la ballade d'Arlequin

Ces baladins qui serpentent les routes
Mais qui sont-ils donc dans leurs costumes d'or?
Des vagabonds ou des dieux en déroute?
Ils n'ont que des chansons pour seul trésor

Quand ils n'auront plus soif, ayant bu à la brume
Ils danseront pieds nus sur des fils argentés
Que cinq mille araignées tisseront sous la lune
D'une branche de houx jusqu'aux sapins gelés

Ils sont accompagnés dans la ronde divine
Par les enfants des rois aux longs cheveux bouclés
C'est un cortège bleu de mille mandolines
Où flottent un peu partout des voiles de mariée

C'est ainsi que l'on vit le plus grand mariage
De la fille du vent avec un arlequin
Mais tout cela n'était qu'un fragile mirage
Et je reste tout seul avec mes lendemains

Danse donc, joli baladin
C'est la ballade, c'est la ballade
Danse donc, joli baladin
C'est la ballade d'Arlequin

Ohé, les baladins
Vous partez?
S'il-vous-plaît, s'il-vous-plaît
Emmenez-moi

Ballad of the Jesters - New 1964 Version

The wandering jesters along the roadways
Come from afar amidst fields of wheat
The kind folk watch and listen
And the stars speak to them of dancing

Ancient castles rise from the depths of the Middle Ages
Seem to guide their steps as light as a morning
Amidst the fortresses standing tall in the clouds
Princesses beckon them with their hands

But the lads of 20 who resemble gods
Carefree and joyous amidst their merry revels
Pass beneath the keeps without a word
They pay no mind to the outstretched arms

Dance then, pretty jester
This is the ballad, this is the ballad
Dance then, pretty jester
This is Harlequin's ballad

These wandering jesters along the roadways
But who are they in their golden attire?
Vagabonds or gods in retreat?
Their only treasure is their songs

When they thirst no more, having drunk from the mist
They shall dance barefoot on silvery threads
That five thousand spiders shall weave beneath the moon
From a holly branch to frozen firs

They are accompanied in the divine round
By the children of kings with long, flowing hair
It is an azure procession of a thousand mandolins
Where bridal veils flutter everywhere

Thus was witnessed the greatest of marriages
Of the daughter of the wind with a harlequin
But all that was but a fragile mirage
And I remain alone with my tomorrows

Dance then, pretty jester
This is the ballad, this is the ballad
Dance then, pretty jester
This is Harlequin's ballad

Oh, wandering jesters
You're leaving?
Please, please
Take me with you