Текст и перевод песни HK - Le plat pays

Le plat pays

Avec la mer du Nord pour dernier terrain vague
Et des vagues de dunes pour arrêter les vagues
Et de vagues rochers que les marées dépassent
Et qui ont à jamais le cœur à marée basse
Avec infiniment de brumes à venir
Avec le vent de l'est écoutez-le tenir
Le plat pays qui est le mien
Avec des cathédrales pour uniques montagnes
Et de noirs clochers comme mâts de cocagne
Où des diables en pierre décrochent les nuages
Avec le fil des jours pour unique voyage
Et des chemins de pluie pour unique bonsoir
Avec le vent d'ouest écoutez-le vouloir
Le plat pays qui est le mien
Avec un ciel si bas qu'un canal s'est perdu
Avec un ciel si bas qu'il fait l'humilité
Avec un ciel si gris qu'un canal s'est pendu
Avec un ciel si gris qu'il faut lui pardonner
Avec le vent du nord qui vient s'écarteler
Avec le vent du nord écoutez-le craquer
Le plat pays qui est le mien
Avec de l'Italie qui descendrait l'Escaut
Avec Frida la Blonde quand elle devient Margot
Quand les fils de novembre nous reviennent en mai
Quand la plaine est fumante et tremble sous juillet
Quand le vent est au rire, quand le vent est au blé
Quand le vent est au sud, écoutez-le chanter
Le plat pays qui est le mien.

The Flat Land

With the North Sea as the last vacant lot,
And waves of dunes to halt the waves' assault,
And vague rocks that the tides surpass,
Whose hearts forever beat at low tide's grasp,
With endless mists yet to unfold,
With the east wind, listen to its hold,
The flat land that I call my own.
With cathedrals as the only mountains tall,
And black bell towers like masts standing tall,
Where stone devils pluck the clouds from the sky,
With the thread of days as the sole journey we try,
And paths of rain for our only goodbyes,
With the west wind, listen to its cries,
The flat land that I call my own.
With a sky so low that a canal is lost,
With a sky so low that it teaches humility's cost,
With a sky so gray that a canal has met its end,
With a sky so gray, we must learn to comprehend,
With the north wind coming to tear itself apart,
With the north wind, listen to its aching heart,
The flat land that I call my own.
With Italy descending the Scheldt's embrace,
With Frida the Blonde when she becomes Margot's grace,
When November's sons return to us in May,
When the plain is steaming, trembling beneath July's sway,
When the wind is laughter, when the wind is in the wheat,
When the wind is from the south, listen to its heartbeat,
The flat land that I call my own.