Текст и перевод песни Horacio Guarany - Caminante, Si Vas Por Mi Tierra

Caminante, Si Vas Por Mi Tierra

Caminante si vas por mi tierra
Cuéntale de mis largas nostalgias
Que me paso mirando a lo lejos
Esperando el día que llegue una carta

Caminante si vas por mi tierra
Cuéntale que mis noches son largas
Que me paso escribiéndole versos
Que ya nadie lee, solito hasta el alba

Cuéntale caminante que es triste
Sentirse tan lejos de aquel festival
Donde un día cantaba mi pueblo
Las viejas canciones que hoy me hacen llorar

Caminante si vas por mi tierra
Pregunta en los fogones mi nombre
Y ves que alguien baja la vista
Con toda tu fuerza cantale esta zamba

Caminante si vas por mi tierra
Pregunta por mis viejos amigos
Has de hallarlos juntito a un asado
Tras una guitarra en el templo del vino

Cuéntale caminante que es triste
Sentirse tan lejos de aquel festival
Donde un día cantaba mi pueblo
Las viejas canciones que hoy me hacen llorar

Caminante, Si Vas Por Mi Tierra

Chère voyageuse, si tu passes par ma terre,
Parle-leur de mes longues nostalgies,
Que je passe mon temps à regarder au loin,
Attendant le jour où une lettre arrivera.

Chère voyageuse, si tu passes par ma terre,
Parle-leur de mes longues nuits,
Que je passe mon temps à lui écrire des vers,
Que personne ne lit plus, seul jusqu'à l'aube.

Parle-leur, chère voyageuse, que c'est triste
De se sentir si loin de ce festival,
Où un jour mon peuple chantait,
Les vieilles chansons qui me font pleurer aujourd'hui.

Chère voyageuse, si tu passes par ma terre,
Demande dans les foyers mon nom,
Et tu verras que quelqu'un baisse les yeux,
Avec toute ta force, chante-lui cette zamba.

Chère voyageuse, si tu passes par ma terre,
Demande après mes vieux amis,
Tu dois les trouver près d'un asado,
Autour d'une guitare dans le temple du vin.

Parle-leur, chère voyageuse, que c'est triste
De se sentir si loin de ce festival,
Où un jour mon peuple chantait,
Les vieilles chansons qui me font pleurer aujourd'hui.