Текст и перевод песни Howard Carpendale - Der Champ

Der Champ

Der ChampHoward Carpendale In Helens kleiner Bierbar, als ich schon an der Tür standkam die rauchige Stimme aus der Ecke heraus:?
Tag schön, hast du eine Zigarette oder gibst du ein Bier für mich aus??
Diese Narben um die Augen, die zerschlagene Nase - ich hab das Gesicht schon auf Plakaten geseh'n.
Und die Presse schrieb damals begeistert:?
Ein Erlebnis ihn boxen zu seh'n!?
Tag schönKann das wahr sein?
Und mit leuchtenden Augen sagt er:?
Chef, du kennst mich!?
Und ich sagte:?
Na klar!?
Champ, du warst damals der Größte!
Und er sagte:?
Was heißt denn hier: ich war!??
Oh Mann, ich bin immer noch gut und ich könnt' es allen zeigen.
Oh Mann, ich hätte heut noch den Mut da oben in den Ring zu steigen.
Oh Mann, wer mich fordert, der weiß, ich könnte sie alle schlagen.
Oh Mann, sie haben heut noch Respekt vor meinem rechten Haken.
Ja, Chef, ich bin imer noch der größte.
Glaub' mir, wenn die mich nur einmal in den Ring lassen würden, ich würd's denen heut noch allen zeigen.
Wie damals, weißt du noch, gegen Dick Turpin, die vierte Runde?
Da hab' ich ihn voll getroffen, voll mit meiner berühmten Doublette.
Ich sag's dir Chef:?
Ich bin immer noch gut drauf!
Ich bin immer noch der Größte!?
Da schob ich ihm ein Glas hin.
Er trank ziemlich hastig, nahm noch ein Zigarette, sagte:?
Ich bin so frei.
Chef, ich werd mich gern bei dir revanchieren.
Komm' doch mal in meinem Club vorbei!?
Er gab mir die Adresse vom Club, wie er sagte.
Und ein paar Wochen später besuchte ich ihn mal.
Da sah ich ihn in Uniform steh'n in der Tür vor dem Altstadtlokal.
Ein paar betrunkene Gäste standen grölend daneben und sagten:?
Na, Champ?
Erzähl' uns doch mal von damals!
Komm, erzähl' uns schon von deinem letzten Fight!
Mein letzter Fight, mein letzter Fight ...
Das war nicht mein letzter Fight!
Hörst du, hörst du mein Publikum?
Ja, die lieben mich immer noch!
Für die bin ich immer noch der Champ.
Oh Mann, ich bin immer noch gut und ich könnt' es allen zeigen.
Oh Mann, ich hätte heut noch den Mut da oben in den Ring zu steigen.
Oh Mann, wer mich fordert, der weiß, ich könnte sie alle schlagen.
Oh Mann, sie haben heut noch Respekt vor meinem rechten Haken.
Hörst du, die haben meinen großen Kampf immer noch nicht vergessen!
Na du weißt doch, gegen Dick Turpin war das.
Die vierte Runde.
Er ging zurück, ich setzte nach.
Na, der Junge war schnell.
Aber ich war schneller.
Ich hatte ihn an den Seilen.
Da sah ich meine Chance.
Ich schlug meine berühmte Doublette, baff baff, und die saß!
Ich traf ihn genau auf den Punkt, genau am Kinn mit meinem rechten Haken.
So so so so Und ich sah die andern grinsen wie einer in die Tasche griffund er warf dem Champ fünf Mark zuund er sagte nur Dankeschön.

Le Champion

Le ChampionHoward Carpendale Dans le petit bar de Helen, alors que j'étais déjà à la porte, une voix rauque sortit du coin :
« Bonjour, tu as une cigarette ou tu me payes une bière ? »
Ces cicatrices autour des yeux, ce nez cassé, j'avais déjà vu ce visage sur des affiches.
Et la presse écrivait alors avec enthousiasme :
« Un plaisir de le voir boxer ! »
BonjourEst-ce possible ?
Et avec des yeux brillants, il dit :
« Chef, tu me connais ? »
Et je dis :
« Bien sûr ! »
« Champion, tu étais le plus grand à l'époque ! »
Et il dit :
« Qu'est-ce que ça veut dire "j'étais" ? »
« Oh mon Dieu, je suis toujours en forme et je pourrais le montrer à tous.
Oh mon Dieu, j'aurais encore le courage de monter sur le ring aujourd'hui.
Oh mon Dieu, celui qui me défie sait que je peux les battre tous.
Oh mon Dieu, ils ont encore du respect pour mon crochet du droit.
Oui, chef, je suis toujours le plus grand.
Crois-moi, si on me laissait monter sur le ring ne serait-ce qu'une fois, je le montrerais à tous aujourd'hui.
Comme à l'époque, tu te souviens, contre Dick Turpin, au quatrième round ?
Je l'ai touché en plein, avec mon fameux double crochet.
Je te le dis, chef :
Je suis toujours en pleine forme !
Je suis toujours le plus grand ! »
J'ai glissé un verre vers lui.
Il a bu assez rapidement, a pris une cigarette et a dit :
« Je suis libre.
Chef, je serai ravi de me rattraper.
Viens me voir dans mon club ! »
Il m'a donné l'adresse du club, comme il l'a dit.
Et quelques semaines plus tard, je suis allé le voir.
Je l'ai vu en uniforme devant la porte du bar de la vieille ville.
Quelques clients ivres étaient debout à côté de lui en criant :
« Alors, champion ?
Parle-nous de l'époque !
Allez, raconte-nous ton dernier combat ! »
« Mon dernier combat, mon dernier combat…
Ce n'était pas mon dernier combat !
Tu entends, tu entends mon public ?
Oui, ils m'aiment toujours !
Pour eux, je suis toujours le champion.
Oh mon Dieu, je suis toujours en forme et je pourrais le montrer à tous.
Oh mon Dieu, j'aurais encore le courage de monter sur le ring aujourd'hui.
Oh mon Dieu, celui qui me défie sait que je peux les battre tous.
Oh mon Dieu, ils ont encore du respect pour mon crochet du droit.
Tu entends, ils n'ont pas oublié mon grand combat !
Tu sais, c'était contre Dick Turpin.
Le quatrième round.
Il a reculé, j'ai attaqué.
Le garçon était rapide.
Mais j'étais plus rapide.
Je l'avais aux cordes.
J'ai vu ma chance.
J'ai lancé mon fameux double crochet, paf paf, et ça a marché !
Je l'ai touché en plein, juste au menton, avec mon crochet du droit.
Alors, alors, alors, et j'ai vu les autres sourire comme s'ils fouillaient dans leur poche, et il a lancé 5 marks au champion, et il a juste dit "Merci".