Текст и перевод песни Il Muro Del Canto - Figli come noi

Figli come noi

Sò morti sopra a brande d'ospedale
Sò morti per la strada e all'autogrill
Il braccio armato dello stato infame
Senza chiede scusa l'ha lasciati là
Erano poco più che ragazzini
Erano tutti figli come noi
C'hanno lasciato tanto da lottare
Le lacrime de ieri sò rimaste qua
Figli di questa Italia maledetta
Figli di questi anni amari e bui
La polizia carogna ed assassina
Quei bei sorrisi non cancellerà
E la faranno franca come sempre
Godranno della vita in libertà
Diranno che fu solo un incidente
E quel dolore atroce, chi lo porterà?
Lo porterà la gente sulle spalle
A monito del tempo che verrà
E se ritornerà la bestia umana
La gente tutta unita la combatterà
Sò morti massacrati dalle botte
Un colpo in testa li ha lasciati là
Il sangue l'ha riuniti nella pace
Sò morti dentro al fiore dell'età
Figli di quest'Italia maledetta
Figli di questi anni amari e bui
La polizia carogna ed assassina
Quei bei sorrisi non cancellerà
E la faranno franca come sempre
Godranno della vita in libertà
Diranno che fu solo un incidente
E quel dolore atroce, chi lo porterà?

Fils comme nous

Ils sont morts sur des lits d'hôpitaux
Ils sont morts dans la rue et dans les aires de repos
Le bras armé de l'État infâme
Sans demander d'excuses, il les a laissés là
Ils n'étaient guère plus que des gamins
Ils étaient tous des fils comme nous
Ils nous ont laissé tant de combats à mener
Les larmes d'hier sont restées là
Fils de cette Italie maudite
Fils de ces années amères et sombres
La police, charogne assassine
Ces beaux sourires ne s'effaceront pas
Et ils s'en tireront comme toujours
Ils jouiront de la vie en liberté
Ils diront que ce n'était qu'un accident
Et cette douleur atroce, qui la portera ?
Les gens la porteront sur leurs épaules
Comme un avertissement pour les temps à venir
Et si la bête humaine revient
Tous unis, les gens la combattront
Ils sont morts massacrés par les coups
Un coup à la tête les a laissés là
Le sang les a réunis dans la paix
Ils sont morts à la fleur de l'âge
Fils de cette Italie maudite
Fils de ces années amères et sombres
La police, charogne assassine
Ces beaux sourires ne s'effaceront pas
Et ils s'en tireront comme toujours
Ils jouiront de la vie en liberté
Ils diront que ce n'était qu'un accident
Et cette douleur atroce, qui la portera ?