Текст и перевод песни Ira - A Pachas - Bonus I

A Pachas - Bonus I

Juego la partida todo a una y voy perdiendo
Enfrenté mi pasado apostando mis recuerdos
Tiene al futuro amordazado, preso
Se niega a liberarlo si no cumplo lo pactado

Tiro mi cordura a la basura
Como quien sabe que ha caído y aun así lo disimula
Y no hay cura ni fábula que haga que le crea
Mientras saboreo mis dudas como una carroñera

Banquito en parque, sol de enero
Y el café con sal como la Amaia Montero
Vivo en un tiempo atropellado sin freno
Y yo que acamparía en su sonrisa al fresco

Giratoria de vueltas en la noria
Se anuncia el primer acto de la obra tragicómica
Ella mi diosa y me planto de rodillas
Imploro el final de la función casi a escondidas

Ojalá que se levanten, ellas
Que prendan el cielo con la rabia del infierno
Asalten sus castillos con mechero y gasolina
Y por favor, que no abra más su herida

Llevo ya unos años que mi monstruo no me deja
Me enganché a la subida y bajada
A las tormentas que nunca dejan la calma
Porque todas somos presas de nuestra desidia

Tenemos problemas y mi jungla se tambalea
Aprendí a convivir con lo bonito de tu ausencia
De cómo ya te quise sin pensar en consecuencias
Y mira, era mi cabeza

Me quiero demasiado para vivir de caridad
Sigo con mi fama de bruja arrabalera
Tú sigue con tu cuento como si de algo valiera
Es el tiempo quien condena al que no dice la verdad

Tuve que tocar el fondo de mi infierno
Saber que el tictac es la ansiedad y el miedo
Bailé bajo la lluvia dentro de mis días grises
Y acabé tendiendo al sol la mitad mis despistes

Sigo como siempre presa del desánimo
La música de fondo lo dice y lo repite
Canto penas y glorias pa' este poema maldito
Y como Fito te lo cuento en lo que dura un cigarrito

A Pachas - Bonus I

Je joue tout sur une seule carte et je suis en train de perdre
J'ai affronté mon passé en misant mes souvenirs
Il a l'avenir ligoté, prisonnier
Il refuse de le libérer si je ne tiens pas mes promesses

Je jette ma raison à la poubelle
Comme celui qui sait qu'il est tombé et le dissimule quand même
Et il n'y a ni remède ni conte qui le fasse croire
Alors que je savoure mes doutes comme une charogne

Un petit banc au parc, soleil de janvier
Et le café salé comme Amaia Montero
Je vis dans un temps précipité, sans frein
Et moi qui camperais dans ton sourire à l'air frais

Carrousel de tours dans la grande roue
Le premier acte de la pièce tragi-comique est annoncé
Toi, ma déesse, et je m'agenouille
Je supplie la fin de la représentation presque à l'insu de tous

J'espère qu'elles se lèveront, elles
Qu'elles enflamment le ciel avec la rage de l'enfer
Qu'elles prennent d'assaut leurs châteaux avec un briquet et de l'essence
Et s'il te plaît, qu'elle n'ouvre plus sa blessure

Cela fait des années que mon monstre ne me lâche pas
Je me suis accrochée à la montée et à la descente
Aux tempêtes qui ne laissent jamais le calme
Parce que nous sommes toutes prisonnières de notre négligence

Nous avons des problèmes et ma jungle vacille
J'ai appris à vivre avec la beauté de ton absence
De comment je t'ai déjà aimé sans penser aux conséquences
Et regarde, c'était ma tête

Je m'aime trop pour vivre de charité
Je garde ma réputation de sorcière des faubourgs
Toi, continue ton histoire comme si elle valait quelque chose
C'est le temps qui condamne celui qui ne dit pas la vérité

J'ai dû toucher le fond de mon enfer
Savoir que le tic-tac, c'est l'anxiété et la peur
J'ai dansé sous la pluie dans mes journées grises
Et j'ai fini par étendre au soleil la moitié de mes étourderies

Je continue comme toujours, prisonnière du découragement
La musique de fond le dit et le répète
Je chante des peines et des gloires pour ce poème maudit
Et comme Fito, je te le raconte le temps d'une cigarette