Текст и перевод песни Isabelle Boulay - Quelques Pleurs

Quelques Pleurs

Et tu sais maintenant
La douleur du temps
Quand il est sans demain
Et de vivre en silence
Et si peu d′espérance
Quand tes yeux ne voient rien
Oh tu sais maintenant
Tout ce que l'on comprend
Quand tout ce qu′on a cru
Est à jamais perdu

Laisse couler quelques pleurs
Pour adoucir tes peurs
Juste quelques pleurs
Comme on arrose une fleur
Quelques pleurs

Oh tu sais maintenant
Le goût des matins blancs
La vie sans la couleur
Plus que savoir tu ressens
Le vide qu'il y a dedans
Quand on n'est que langueur
Tu restes au fond de toi
Où personne ne va
Et tu dérives assise là
En attendant ses pas

Laisse couler quelques pleurs
Pour adoucir tes peurs
Juste quelques pleurs
Comme on arrose une fleur
Pour quelques pleurs

Même si tu savais d′avance
Que l′amour est faïence
Et que les contes de fées
Ne sont que des contes de fées
Tu as voulu y croire
Aveugle de l'histoire
Et tu restes au fond de toi
Où personne ne va
Et tu restes au fond de toi
Où personne ne va

Et tu laisses aller tes pleurs
Pour adoucir tes peurs
De Quelques pleurs
Quelques pleurs
Quelques pleurs
Quelques pleurs, hou hou

Some Tears

And now you know
The pain of time,
When there's no tomorrow.
And living in silence,
With so little hope,
When your eyes see nothing.
Oh, now you know
All that we can understand,
When all that we've believed in
Is forever lost.

Let some tears flow,
To soothe your fears.
Just some tears,
Like watering a flower.
Some tears.

Oh, now you know
The taste of empty mornings,
Life without color,
More than knowledge, you feel
The emptiness within,
When you are just languor.
You remain deep within yourself,
Where no one goes,
And you drift there, sitting,
Waiting for his footsteps.

Let some tears flow,
To soothe your fears.
Just some tears,
Like watering a flower.
For some tears.

Even if you knew in advance
That love is fragile,
And that fairy tales
Are just fairy tales,
You wanted to believe in them,
Blinded by the story,
And you remain deep within yourself,
Where no one goes,
And you remain deep within yourself,
Where no one goes.

And you let your tears flow,
To soothe your fears.
Of some tears,
Some tears,
Some tears,
Some tears, ooh ooh.