Текст и перевод песни Jacques Brel, François Rauber, Gerard Jouannest & Jean Corti - Les Bourgeois (1962) [with François Rauber, Gérard Jouannest & Jean Corti]

Les Bourgeois (1962) [with François Rauber, Gérard Jouannest & Jean Corti]

Le coeur bien au chaud
Les yeux dans la bière
Chez la grosse Adrienne de Montalant
Avec l'ami Jojo
Et avec l'ami Pierre
On allait boire nos vingt ans
Jojo se prenait pour Voltaire
Et Pierre pour Casanova
Et moi moi qui étais le plus fier
Moi moi je me prenais pour moi
Et quand vers minuit passaient les notaires
Qui sortaient de l'hôtel des "Trois Faisans"
On leur montrait notre cul et nos bonnes manières
En leur chantant
Les bourgeois c'est comme les cochons
Plus ça devient vieux plus ça devient bête
Les bourgeois c'est comme les cochons
Plus ça devient vieux plus ça devient...
Le coeur bien au chaud
Les yeux dans la bière
Chez la grosse Adrienne de Montalant
Avec l'ami Jojo
Et avec l'ami Pierre
On allait brûler nos vingt ans
Voltaire dansait comme un vicaire
Et Casanova n'osait pas
Et moi moi qui restait le plus fier
Moi j'étais presque aussi saoul que moi
Et quand vers minuit passaient les notaires
Qui sortaient de l'hôtel des "Trois Faisans"
On leur montrait notre cul et nos bonnes manières
En leur chantant
Les bourgeois c'est comme les cochons
Plus ça devient vieux plus ça devient bête
Les bourgeois c'est comme les cochons
Plus ça devient vieux plus ça devient...
Le coeur au repos
Les yeux bien sur terre
Au bar de l'hôtel des "Trois Faisans"
Avec maître Jojo
Et avec maître Pierre
Entre notaires on passe le temps
Jojo parle de Voltaire
Et Pierre de Casanova
Et moi moi qui suis resté le plus fier
Moi moi je parle encore de moi
Et c'est en sortant vers minuit Monsieur le Commissaire
Que tous les soirs de chez la Montalant
De jeunes "peigne-culs" nous montrent leur derrière
En nous chantant
Les bourgeois c'est comme les cochons
Plus ça devient vieux et plus ça devient bête
Disent-ils Monsieur le commissaire
Les bourgeois
Plus ça devient vieux et plus ça devient...

The Bourgeoisie (1962) [with François Rauber, Gérard Jouannest & Jean Corti]

My heart is full of warmth
My eyes are fixed on the beer
At the large Adrienne de Montalant's
With my friend Jojo
And with my friend Pierre
We are living out our twenties
Jojo thinks he's Voltaire
And Pierre thinks he's Casanova
And me, the proudest of all
I am just being myself
And when around midnight the notaries pass by
Leaving the "Trois Faisans" hotel
We show them our behinds and our good manners
By singing to them
The bourgeoisie are like pigs
The older they get, the more stupid they become
The bourgeoisie are like pigs
The older they get, the more they become...
My heart is full of warmth
My eyes are fixed on the beer
At the large Adrienne de Montalant's
With my friend Jojo
And with my friend Pierre
we were burning bright our twenties
Voltaire danced like a vicar
And Casanova didn't dare
And me, the proudest of all
I was almost as drunk as myself
And when around midnight the notaries pass by
Leaving the "Trois Faisans" hotel
We show them our behinds and our good manners
By singing to them
The bourgeoisie are like pigs
The older they get, the more stupid they become
The bourgeoisie are like pigs
The older they get, the more they become...
My heart is at rest
My eyes stare at the ground
At the bar of the "Trois Faisans" hotel
With Master Jojo
And with Master Pierre
As notaries, we spend time together
Jojo talks about Voltaire
And Pierre talks about Casanova
And me, the proudest of all
I still talk about myself
And as we leave at midnight, Mr. Commissioner
Every night from Montalant's
Young "punks" show us their butts
By singing to us
The bourgeoisie are like pigs
The older and older they get, the more stupid they become
They say, Mr. Commissioner
The bourgeoisie
The older they get, the more they become...