Текст и перевод песни Jean-Jacques Goldman - Elle a fait un bébé toute seule

Elle a fait un bébé toute seule

Elle a fait un bébé toute seule
Elle a fait un bébé toute seule

C'était dans ces années un peu folles
Où les papas n'étaient plus à la mode
Elle a fait un bébé toute seule

Elle a fait un bébé toute seule
Elle a fait un bébé toute seule

Elle a choisi le père en scientifique
Pour ses gènes, son signe astrologique
Elle a fait un bébé toute seule

Et elle court toute la journée
Elle court de décembre en été
De la nourrice à la baby-sitter
Des paquets de couches au biberon de quatre heures
Et elle fume, fume, fume même au petit déjeuner

Elle défait son grand lit toute seule
Elle défait son grand lit toute seule
Elle vit comme dans tous ces magazines
Où le fric et les hommes sont faciles
Elle défait son grand lit toute seule

Et elle court toute la journée
Elle court de décembre en été
Le garage, la gym et le blues alone
Et les copines qui pleurent des heures au téléphone
Elle assume-ssume-ssume sa nouvelle féminité

Et elle court toute la journée
Elle court de décembre en été
De la nourrice à la baby-sitter
Des paquets de couches au biberon de quatre heures
Et elle fume, fume, fume même au petit déjeuner

Elle me téléphone quand elle est mal
Quand elle peut pas dormir
Je l'emmène au cinéma, je lui fais des câlins, je la fais rire
Un peu comme un grand frère
Un peu incestueux, quand elle veut
Puis son gamin, c'est presque le mien, sauf qu'il a les yeux bleus
Elle a fait un bébé toute seule

She Had a Baby All by Herself

She had a baby all by herself
She had a baby all by herself

It was in those crazy years
When dads were no longer in fashion
She had a baby all by herself

She had a baby all by herself
She had a baby all by herself

She chose the father as a scientist
For his genes, his astrological sign
She had a baby all by herself

And she runs all day long
She runs from December to summer
From the nanny to the babysitter
From diaper packs to the four-hour bottle
And she smokes, smokes, smokes even at breakfast

She unmakes her big bed all by herself
She unmakes her big bed all by herself
She lives like in all those magazines
Where money and men are easy
She unmakes her big bed all by herself

And she runs all day long
She runs from December to summer
The garage, the gym and the blues alone
And the girlfriends who cry for hours on the phone
She assumes-ssumes-ssumes her new femininity

And she runs all day long
She runs from December to summer
From the nanny to the babysitter
From diaper packs to the four-hour bottle
And she smokes, smokes, smokes even at breakfast

She calls me when she's down
When she can't sleep
I take her to the movies, I cuddle her, I make her laugh
A little like a big brother
A little incestuous, when she wants
Then her kid, it's almost mine, except that he has blue eyes
She had a baby all by herself