Текст и перевод песни Jean-Louis Murat - L'horloge

L'horloge

Horloge, Dieu sinistre, effrayant, impassible
Dont le doigt nous menace et nous dit "souviens-toi"
Les vibrantes douleurs dans ton cœur plein d′effroi
Se planteront bientôt comme dans une cible

Le plaisir vaporeux fuira vers l'horizon
Ainsi qu′une sylphide au fond de la coulisse
Chaque instant te dévore un morceau du délice
À chaque homme accordé pour toute sa saison

3 600 fois par heure, la seconde
Chuchote "souviens-toi, rapide, avec sa voix"
D'insecte, maintenant dit "je suis autrefois"
Et j'ai pompé ta vie avec ma trompe immonde

Remember, souviens-toi, prodigue, esto memor
Mon gosier de métal parle toutes les langues
Les minutes, mortel folâtre, sont des gangues
Qu′il ne faut pas lâcher sans en extraire l′or

Souviens-toi que le temps est un joueur avide
Qui gagne sans tricher, à tout coup, c'est la loi
Le jour décroît, la nuit augmente, souviens-toi
Le gouffre a toujours soif, la clepsydre se vide

Tantôt sonnera l′heure où le divin hasard
Où l'auguste Vertu, ton épouse encore vierge
Où le repentir même oh, la dernière auberge
Où tout te dira "meurs, vieux lâche, il est trop tard"

The Clock

Clock, sinister God, frightening, impassive
Whose finger threatens us and tells us "remember"
The resonant pain in your heart full of dread
Will soon be planted like in a target

Vaporous pleasure will flee to the horizon
Like a sylph in the back of the stage
Each instant devours a piece of delight
Granted to every man for his season

3,600 times per hour, the second
Whispers "remember, short, with its voice"
Of an insect, now it says "I am once"
And I have sucked your life with my unclean trunk

Remember, remember, prodigal, esto memor
My metal throat speaks all the languages
The minutes, mortal jester, are bargains
That should not be let go without extracting the gold

Remember that time is an avid player
Who wins without cheating, at every turn, that's the law
The day wanes, the night increases, remember
The abyss is always thirsty, the water clock is emptying

Someday will ring the hour when divine chance
When the august Virtue, your spouse still a virgin
When even repentance, oh the last inn
When all will tell you "die, old coward, it is too late"