Текст и перевод песни Jeff Beck with Joss Stone - No Man's Land [Radio Edit] - Green Fields Of France

No Man's Land [Radio Edit] - Green Fields Of France

Well, how do you do, William Mcbride?
Do you mind if I sit down here by your graveside?
And rest for awhile in the warm summer sun,
I′ve been walking all day, and I'm nearly done.
And I see by your gravestone you were only 19
When you joined the great fallen in 1916,
I hope you died quick and I hope you died clean
Or, Willie Mcbride, was it slow and obscene?
Did they beat the drum slowly, did the play the pipes lowly?
Did the rifles fired over you as they lowered you down?
Did the bugles sound the last post in chorus?
Did the pipes play the flowers of the forest?
And did you leave a wife or a sweetheart behind
In some loyal heart is your memory enshrined?
And, though you died back in 1916,
And that loyal heart are you forever 19?
Or are you a stranger without even a name,
Forever enshrined behind some glass pane,
In an old photograph, torn and tattered and stained,
And fading to yellow in a brown leather frame?
The sun′s shining down on these green fields of France;
The warm wind blows gently, and the red poppies dance.
The trenches have vanished long under the plow;
No gas and no barbed wire, no guns firing now.
But here in this graveyard that's still no man's land
The countless white crosses in mute witness stand
To man′s blind indifference to his fellow man.
And a whole generation who were butchered and damned.
And I can′t help but wonder, now Willie Mcbride,
Do all those who lie here know why they died?
Did you really believe them when they told you "the cause?"
Did you really believe that this war would end wars?
Well the suffering, the sorrow, the glory, the shame
The killing, the dying, it was all done in vain,
For Willie Mcbride, it all happened again,
And again, and again, and again, and again.

No Man's Land [Radio Edit] - Green Fields Of France

Alors, comment vas-tu, William McBride ?
Est-ce que ça te dérange si je m'assois ici près de ta tombe ?
Et me repose un peu sous le soleil chaud d'été,
J'ai marché toute la journée, et je suis presque arrivé.
Et je vois sur ta pierre tombale que tu n'avais que 19 ans
Quand tu as rejoint les grands disparus en 1916,
J'espère que tu es mort vite et que tu es mort proprement
Ou, Willie McBride, était-ce lent et obscène ?
Ont-ils battu le tambour lentement, ont-ils joué les cornemuses doucement ?
Ont-ils tiré les fusils au-dessus de toi alors qu'ils te descendaient ?
Les clairons ont-ils sonné la dernière sonnerie en chœur ?
Les cornemuses ont-ils joué les fleurs de la forêt ?
Et as-tu laissé une femme ou une petite amie derrière toi
Dans un cœur loyal, ton souvenir est-il gravé ?
Et, bien que tu sois mort en 1916,
Et ce cœur loyal, as-tu toujours 19 ans ?
Ou es-tu un étranger sans même un nom,
Gravé à jamais derrière une vitre,
Dans une vieille photographie, déchirée, usée et tachée,
Et jaunissant dans un cadre en cuir brun ?
Le soleil brille sur ces champs verdoyants de France ;
Le vent chaud souffle doucement, et les coquelicots rouges dansent.
Les tranchées ont disparu depuis longtemps sous la charrue ;
Pas de gaz ni de barbelés, pas de fusils qui tirent maintenant.
Mais ici dans ce cimetière qui est toujours le no man's land
Les innombrables croix blanches en témoignage muet
De l'indifférence aveugle de l'homme envers son prochain.
Et toute une génération qui a été massacrée et damnée.
Et je ne peux m'empêcher de me demander, maintenant Willie McBride,
Tous ceux qui sont enterrés ici savent pourquoi ils sont morts ?
As-tu vraiment cru quand ils t'ont dit "la cause" ?
As-tu vraiment cru que cette guerre mettrait fin aux guerres ?
Eh bien, la souffrance, le chagrin, la gloire, la honte
Le meurtre, la mort, tout cela a été fait en vain,
Car Willie McBride, tout s'est reproduit,
Et encore, et encore, et encore, et encore.