Текст и перевод песни Jo Jones - Greensleeves

Greensleeves

Alas, my love, you do me wrong,
To cast me off discourteously.
For I have loved you well and long,
Delighting in your company.

Greensleeves was all my joy
Greensleeves was my delight,
Greensleeves was my heart of gold,
And who but my lady greensleeves.

Your vows you've broken, like my heart,
Oh, why did you so enrapture me?
Now I remain in a world apart
But my heart remains in captivity.

I have been ready at your hand,
To grant whatever you would crave,
I have both wagered life and land,
Your love and good-will for to have.

If you intend thus to disdain,
It does the more enrapture me,
And even so, I still remain
A lover in captivity.

My men were clothed all in green,
And they did ever wait on thee;
All this was gallant to be seen,
And yet thou wouldst not love me.

Thou couldst desire no earthly thing,
But still thou hadst it readily.
Thy music still to play and sing;
And yet thou wouldst not love me.

Well, I will pray to God on high,
That thou my constancy mayst see,
And that yet once before I die,
Thou wilt vouchsafe to love me.

Ah, Greensleeves, now farewell, adieu,
To God I pray to prosper thee,
For I am still thy lover true,
Come once again and love me.

Manches vertes

Hélas, mon amour, tu me fais du tort,
De me rejeter si grossièrement.
Car je t'ai aimé longtemps et avec passion,
Prenant plaisir à ta compagnie.

Manches vertes était toute ma joie
Manches vertes était mon délice,
Manches vertes était mon cœur d'or,
Et qui d'autre que ma dame aux manches vertes.

Tes vœux tu as brisés, comme mon cœur,
Oh, pourquoi m'as-tu tant enflammé?
Maintenant je reste dans un monde à part
Mais mon cœur reste en captivité.

J'ai été prêt à ta main,
Pour t'accorder tout ce que tu désirais,
J'ai misé à la fois la vie et la terre,
Pour avoir ton amour et ta bienveillance.

Si tu as l'intention de me mépriser ainsi,
Cela me captive encore plus,
Et même ainsi, je reste toujours
Un amant en captivité.

Mes hommes étaient tous vêtus de vert,
Et ils t'attendaient toujours;
Tout cela était magnifique à voir,
Et pourtant tu ne voulais pas m'aimer.

Tu ne pouvais désirer aucune chose terrestre,
Mais tu l'avais toujours facilement.
Ta musique toujours à jouer et à chanter;
Et pourtant tu ne voulais pas m'aimer.

Eh bien, je prierai Dieu en haut,
Que tu puisses voir ma constance,
Et qu'une fois encore avant que je meure,
Tu daignes m'aimer.

Ah, Manches vertes, maintenant adieu, adieu,
A Dieu je prie de te faire prospérer,
Car je suis toujours ton vrai amant,
Reviens une fois de plus et aime-moi.