Текст и перевод песни Joan Manuel Serrat - Esos Locos Bajitos (Directo México)

Esos Locos Bajitos (Directo México)

A menudo los hijos se nos parecen,
Así nos dan la primera satisfacción;
Esos que se menean con nuestros gestos,
Echando mano a cuanto hay a su alrededor.
Esos locos bajitos que se incorporan
Con los ojos abiertos de par en par,
Sin respeto al horario ni a las costumbres
Y a los que, por su bien, hay que domesticar.
Niño, deja ya de joder con la pelota.
Niño, que eso no se dice,
Que eso no se hace,
Que eso no se toca.
Cargan con nuestros dioses y nuestro idioma,
Nuestros rencores y nuestro porvenir.
Por eso nos parece que son de goma
Y que les bastan nuestros cuentos para dormir.
Nos empeñamos en dirigir sus vidas
Sin saber el oficio y sin vocación.
Les vamos trasmitiendo nuestras frustraciones
Con la leche templada y en cada canción.
Niño, deja ya de joder con la pelota...
Nada ni nadie puede impedir que sufran,
Que las agujas avancen en el reloj,
Que decidan por ellos, que se equivoquen,
Que crezcan y que un día nos digan adiós

Esos Locos Bajitos (Directo México)

Souvent les enfants nous ressemblent,
Ainsi ils nous donnent la première satisfaction;
Ceux qui bougent avec nos gestes,
Mettant la main à tout ce qui se trouve autour d'eux.
Ces petits fous qui se redressent
Les yeux grands ouverts,
Sans respect pour l'horaire ni les coutumes
Et qu'il faut, pour leur bien, domestiquer.
Enfant, arrête de jouer avec le ballon.
Enfant, ça ne se dit pas,
Ça ne se fait pas,
Ça ne se touche pas.
Ils portent nos dieux et notre langue,
Nos rancœurs et notre avenir.
C'est pourquoi nous pensons qu'ils sont en caoutchouc
Et que nos contes leur suffisent pour dormir.
Nous insistons pour diriger leurs vies
Sans connaître le métier et sans vocation.
Nous leur transmettons nos frustrations
Avec le lait tiède et dans chaque chanson.
Enfant, arrête de jouer avec le ballon...
Rien ni personne ne peut les empêcher de souffrir,
Que les aiguilles avancent sur l'horloge,
Qu'ils décident par eux-mêmes, qu'ils se trompent,
Qu'ils grandissent et qu'un jour ils nous disent au revoir