Текст и перевод песни Joan Manuel Serrat - Romance de Curro el Palmo (with Alejandro Sanz)

Romance de Curro el Palmo (with Alejandro Sanz)

La vida y la muerte
Bordada en la boca
Tenía Merceditas
La del guardarropa.
La del guardarropa
Del tablao de "El Lacio",
Un gitano falso,
Ex-bufón de palacio.
Alcahuete noble,
Que -al oir los tiros-,
Recogió sus capas
Y se pegó el piro (1).
Se acabó el jaleo,
Y el racionamiento
Le llenó el bolsillo,
Y montó este invento,
En donde "El Palmo"
Lloró cantando...
Ay, mi amor,
Sin tí no entiendo el despertar.
Ay, mi amor,
Sin tí mi cama es ancha.
Ay, mi amor
Que me desvela la verdad...
Entre tú y yo, la soledad
Y un manojillo de escarcha.
Mil veces le pide
- Y mil veces que "nones" -
De compartir sueños
Cama y macarrones.
Le dice, burlona:
" Carita gitana,
¿Cómo hacer buen vino
De una cepa enana?"
Y Curro se muerde
Los labios y calla,
Pues no hizo la mili
Por no dar la talla.
Y quien calla, otorga,
Como dice el dicho...
Y Curro se muere
Por ese mal bicho.
Ay! Quien fuese abrigo,
Para andar contigo.
Ay, mi amor,
Sin tí no entiendo el despertar.
Ay, mi amor,
Sin tí mi cama es ancha.
Ay, mi amor
Que me desvela la verdad...
Entre tú y yo, la soledad
Y un manojillo de escarcha.
Buscando el olvido
Se dio a la bebida,
Al mus, las quinielas...
Y en horas perdidas
Se leyó enterito
A Don Marcial Lafuente
Por no ir tras su paso
Como un penitente.
Y una noche, mientras
Palmeaba "farrucas",
Se escapó Mercedes
Con un "cura-pupas"
De clínica propia
Y Rolls de contrabando.
Y, entre palma y palma,
Curro fue palmando
Entre cantares
Por soleares.
Ay, mi amor,
Sin tí no entiendo el despertar.
Ay, mi amor,
Sin tí mi cama es ancha.
Ay, mi amor
Que me desvela la verdad...
Entre tú y yo, la soledad
Y un manojillo de escarcha.
Quizás fue la pena
O la falta de hierro.
El caso es que un día
Nos tocó ir de entierro.
Pésames y flores,
Y dos lagrimitas
Que soltó la Patro
Al cerrar la cajita...
A mano derecha,
Según se va al cielo,
Veréis un tablao
Que montó Frascuelo,
Donde, por las noches,
Pa las buenas almas,
El Currito "El Palmo"
Sigue dando palmas.
Canta sus males
Por "celestiales":
Ay, mi amor,
Sin tí no entiendo el despertar.
Ay, mi amor,
Sin tí mi cama es ancha.
Ay, mi amor
Que me desvela la verdad...
Entre tú y yo, la soledad
Y un manojillo de escarcha.

Romance de Curro el Palmo (with Alejandro Sanz)

La vie et la mort
Brodée dans la bouche
Tenía Merceditas
Celle du vestiaire
Celle du vestiaire
Du tablao de "El Lacio",
Un faux gitan
Ex-bouffon de palais.
Entremetteur noble
Qui - en entendant les tirs
Rassembla ses capes
Et se fait la malle (1).
Le vacarme a pris fin
Et le rationnement
Lui a rempli les poches
Et il a monté cette affaire
Où "El Palmo"
Pleurait en chantant...
Oh, mon amour
Sans toi je ne comprends pas le réveil.
Oh, mon amour
Sans toi, mon lit est vide
Oh, mon amour
Tu me dégages la vérité...
Entre toi et moi, la solitude
Et une poignée de gel.
Mille fois il te demande
- Et mille fois, "non" -
De partager les rêves
Lit et macaroni.
Elle lui dit, railleuse :
Visage de gitan
Comment faire du bon vin
D'une vigne naine ?
Et Curro se mord
Les lèvres et se tait,
Car il n'a pas fait la mili
Par manque de taille.
Et qui ne dit mot consent,
Comme le dit le dicton...
Et Curro meurt
De ce mauvais insecte.
Ah ! Qui serait un abri
Pour marcher avec toi.
Oh, mon amour
Sans toi je ne comprends pas le réveil.
Oh, mon amour
Sans toi, mon lit est vide
Oh, mon amour
Tu me dégages la vérité...
Entre toi et moi, la solitude
Et une poignée de gel.
Cherchant l'oubli
Il s'adonna à la boisson,
Au mus, aux paris...
Et dans les heures perdues
Il se lit en entier
À Don Marcial Lafuente
Pour ne pas suivre tes pas
Comme un pénitent.
Et une nuit, alors que
Il frappait des "farrucas",
Mercedes s'est échappée
Avec un "guérisseur de poupée"
De clinique privée
Et Rolls de contrebande.
Et, entre chaque frappe,
Curro se lamentait
Entre les chants
Par les soleares.
Oh, mon amour
Sans toi je ne comprends pas le réveil.
Oh, mon amour
Sans toi, mon lit est vide
Oh, mon amour
Tu me dégages la vérité...
Entre toi et moi, la solitude
Et une poignée de gel.
Peut-être était-ce la peine
Ou le manque de fer.
Le fait est qu'un jour
Nous avons dû aller à un enterrement.
Condoléances et fleurs,
Et deux petites larmes
Que Patro a laissées échapper
En fermant la petite boîte...
À droite,
Alors que l'on monte au ciel,
Vous verrez un tablao
Que Frascuelo a monté,
Où, le soir,
Pour les bonnes âmes,
El Currito "El Palmo"
Continue à frapper dans ses mains.
Il chante ses maux
Par les "célestes" :
Oh, mon amour
Sans toi je ne comprends pas le réveil.
Oh, mon amour
Sans toi, mon lit est vide
Oh, mon amour
Tu me dégages la vérité...
Entre toi et moi, la solitude
Et une poignée de gel.