Текст и перевод песни Joan Manuel Serrat - Señora (with Dani Martín)

Señora (with Dani Martín)

Ese con quien sueña su hija,
Ese ladrón que os desvalija
De su amor, soy yo, señora.
Ya sé que no soy un buen yerno.
Soy casi un beso del infierno,
Pero un beso, al fin, señora.
Yo soy ese por quien ahora
Os preguntáis por qué, señora,
Se marchitó vuestra fragancia,
Perdiendo la vida, mimando su infancia,
Velando su sueño,
Llorando su llanto
Con tanta abundancia.
Si cuando se abre una flor,
Al olor de la flor,
Se le olvida la flor.
De nada sirvieron las monjas,
Ni los caprichos y lisonjas
Que tuvo a granel, señora.
No la educó, ya me hago cargo,
Pa' un soñador de pelo largo.
¿Qué le va usted a hacer, señora,
Si en su reloj sonó la hora
De olvidar vuestro hogar, señora,
En brazos de un desconocido,
Que sólo le ha dado un soplo de Cupido
Que no la hizo hermosa
A fuerza de arrugas
Y de años perdidos?
Póngase usted un vestido viejo
Y, de reojo, en el espejo,
Haga marcha atrás, señora.
Recuerde antes de maldecirme,
Que tuvo usted la carne firme
Y un sueño en la piel,
Y un sueño en la piel,
Y un sueño en la piel, señora...
Señora, Señora

Madame (avec Dani Martín)

Celui dont rêve sa fille,
Ce voleur qui vous dépouille
De son amour, c'est moi, Madame.
Je sais que je ne suis pas un bon gendre.
Je suis presque un baiser de l'enfer,
Mais un baiser, après tout, Madame.
Je suis celui pour qui maintenant
Vous vous demandez pourquoi, Madame,
Votre fragrance s'est fanée,
Perdant la vie, chouchoutant son enfance,
Veillant sur son sommeil,
Pleurant ses larmes
Avec tant d'abondance.
Si quand une fleur s'ouvre,
À l'odeur de la fleur,
On oublie la fleur.
Les religieuses n'ont servi à rien,
Ni les caprices et les flatteries
Que vous avez eu en abondance, Madame.
Je n'ai pas élevé votre fille, je le sais bien,
Pour un rêveur aux cheveux longs.
Que voulez-vous faire, Madame,
Si sur votre montre, l'heure a sonné
D'oublier votre foyer, Madame,
Dans les bras d'un inconnu,
Qui ne lui a donné qu'un souffle de Cupidon
Qui ne l'a pas rendue belle
À force de rides
Et d'années perdues ?
Mettez une vieille robe
Et, d'un coup d'œil, dans le miroir,
Faites marche arrière, Madame.
Souvenez-vous avant de me maudire,
Que vous aviez la chair ferme
Et un rêve dans la peau,
Et un rêve dans la peau,
Et un rêve dans la peau, Madame...
Madame, Madame