Текст и перевод песни Johnny Hallyday - Et puis je sais

Et puis je sais

Et puis je sais tous ces regards sur moi
Et puis je sais tous ces mots qu'on ne dit pas
Et puis je sais tout ce que j'aurais pu faire
À défaut de me taire
Quand j'approchais l'enfer

Et puis je sais les sourires qu'on invente
Les mains glacées
Les longues heures d'attente
Et puis je sais les matins fatigués
Par trop de mots gâchés
Trop de rêves envolés

Et puis je sais qu'il y a eu des colères
Des cris lâchés, des mots lancés en l'air
Et puis je sais tout ce que j'aurais pu dire
À défaut de souffrir
Quand j'les voyais venir

J'ai crié tant de fois pour qu'on m'entende mieux
Si souvent maladroit, si souvent malheureux
J'ai garé mes angoisses sur des parkings de haine
J'ai payé des ardoises bien plus chères que mes chaînes
Mais je sais qu'on ne pardonne rien
À qui s'trompe de destin
Sur ce drôle de chemin

Et puis je sais

Et puis je sais ce jouet trop fragile
Qu'on ne donne jamais mais qu'on te prête facile
Et puis je sais toutes ces nuits inquiétantes
La peur collée au ventre
Pour remonter la pente

Et puis je sais les silences entendus
Et puis je sais toutes ces choses qu'on ne fait plus
Si j'ai glissé sur des lits de hasard
Dans quelques nuits trop noires
Pour quelques heures d'espoir

J'ai essayé de vivre au milieu des remords
J'ai tenté de survivre quand on me croyait mort
Si j'ai cru pour de bon aux amitiés poussières
Chercher la solution au fond de quelques verres
C'est qu'j'avais peur, que les autres me voient
Comme je vois les autres, j'avais si peur de moi

Et puis je sais

And Then I Know

And then I know all those looks on me
And then I know all those words that are left unsaid
And then I know all that I could have done
Instead of staying silent
When I approached hell

And then I know the smiles we invent
The freezing hands
The long hours of waiting
And then I know the tired mornings
From too many wasted words
Too many dreams flown away

And then I know that there were rages
Cries unleashed, words thrown into the air
And then I know all that I could have said
Instead of suffering
When I saw them coming

I cried so many times to be heard better
So often clumsy, so often unhappy
I parked my anxieties on hatred parking lots
I paid debts much more expensive than my chains
But I know that nothing is forgiven
To those who mistake their destiny
On this strange path

And then I know

And then I know this toy too fragile
That one never gives but lends you easily
And then I know all those restless nights
Fear glued to the stomach
To climb the slope

And then I know the silences heard
And then I know all those things that are no longer done
If I slipped on beds of chance
In a few nights too dark
For a few hours of hope

I tried to live among regrets
I tried to survive when I was thought dead
If I really believed in dusty friendships
Searching for the solution at the bottom of a few glasses
It's because I was afraid of others seeing me
As I see others, I was so afraid of myself

And then I know