Текст и перевод песни Jorge Fandermole - Los Brazos de Mi Padre

Los Brazos de Mi Padre

Esos tallos de metal que soportan dos jazmines
Pendulares arlequines que acompañan el andar
Que parecen cuna tibia o herramientas de combate
Son los brazos de mi padre que se van a trabajar

Una torre de Babel por los dos edificada
Mostrarían, si sumaran, sus cansancios de hasta ayer
Pero, como cada piedra les fue siempre arrebatada
No le quedan más que llagas como testimonio cruel

Pero en la cintura de mi madre
Mucho antes de yo verlos como ramas fragantes
Estarían prodigándome un abrazo de tarde en tarde
Y con su fatiga silenciosa en el abrazo acunándome
Y empujándome la voz
Empujándome la voz
Empujándome la voz para cantarles

Si se pudiera escuchar lo que por su fibra estalla
Lo que la paciencia calla y la lengua no dirá
Los milagros bajarían a los límites humanos
En la furia de unas manos que no dejan de luchar

Esos tallos de metal que soportan dos jazmines
Pendulares arlequines que acompañan el andar
Que parecen cuna tibia o herramientas de combate
Son los brazos de mi padre que se van a trabajar

Y allá en la cintura de mi madre
Mucho antes de yo verlos como ramas fragantes
Estarían prodigándome un abrazo de tarde en tarde
Y con su fatiga silenciosa en el abrazo acunándome
Y empujándome la voz
Empujándome la voz
Empujándome la voz para cantarles

Les bras de mon père

Ces tiges de métal qui supportent deux jasmins
Pendulaires arlequins qui accompagnent la marche
Qui ressemblent à un berceau tiède ou à des outils de combat
Ce sont les bras de mon père qui vont travailler

Une tour de Babel bâtie par les deux
Ils montreraient, s'ils additionnaient, leurs fatigues d'hier
Mais, comme chaque pierre leur a toujours été arrachée
Il ne leur reste plus que des plaies comme témoignage cruel

Mais à la taille de ma mère
Bien avant que je les voie comme des branches odorantes
Ils me prodigueraient un câlin de temps en temps
Et avec leur fatigue silencieuse dans l'étreinte qui me berce
Et me poussant la voix
Me poussant la voix
Me poussant la voix pour leur chanter

Si l'on pouvait entendre ce qui éclate à travers leur fibre
Ce que la patience tait et que la langue ne dira pas
Les miracles descendraient aux limites humaines
Dans la fureur de ces mains qui ne cessent de lutter

Ces tiges de métal qui supportent deux jasmins
Pendulaires arlequins qui accompagnent la marche
Qui ressemblent à un berceau tiède ou à des outils de combat
Ce sont les bras de mon père qui vont travailler

Et là à la taille de ma mère
Bien avant que je les voie comme des branches odorantes
Ils me prodigueraient un câlin de temps en temps
Et avec leur fatigue silencieuse dans l'étreinte qui me berce
Et me poussant la voix
Me poussant la voix
Me poussant la voix pour leur chanter