Текст и перевод песни José Larralde - Una Quietud De Nada

Una Quietud De Nada

Socavón de cardal hecho tapera
Sin mas umbral que el manto de la escarcha
Lienzo que se hace a un lau a la gotera
Y un porque sin final en cada marcha
Un tranco con resabios de cansancio
Y más cansancio en toavía adentro el alma
Una yunta de esperanzas oxidadas
Y una quietud de nada en la nostalgia
Pedazo de existencia legendaria
Como el pedazo de la pilcha rota
Vertical estatura recortada
Como la sombra que ante el sol rebota
Le llaman croto ansi como si nada
Como si cada siglo fuese un día
Como si cada planta fuese un yuyo
Como si cada pena una alegría
Le llaman croto sin saber que habita
En cada humanidad que se transita
Que es una fragua abierta a la miseria
Donde se quema cada flor marchita
Socavón de cardal hecho tapera
Sin mas umbral que el manto de la escarcha
Lienzo que se hace a un lau a la gotera
Y un porque sin final en cada marcha
Un tranco con resabios de cansancio
Y mas cansancio en toavía adentro el alma
Una yunta de esperanzas oxidadas
Y una quietud de nada en la nostalgia

Un silence de néant

Un trou dans les chardons, devenu une cabane
Sans autre seuil que le manteau de la gelée
Une toile qui se fait à un pas de la gouttière
Et un pourquoi sans fin à chaque marche
Un pas avec des relents de fatigue
Et encore plus de fatigue au plus profond de l'âme
Un attelage d'espoirs rouillés
Et un silence de néant dans la nostalgie
Un morceau d'existence légendaire
Comme le morceau de la robe déchirée
Une stature verticale, coupée
Comme l'ombre qui rebondit face au soleil
On l'appelle clochard, comme si de rien n'était
Comme si chaque siècle était un jour
Comme si chaque plante était une mauvaise herbe
Comme si chaque peine était une joie
On l'appelle clochard, sans savoir qu'il habite
En chaque humanité qui se traverse
Qu'il est une forge ouverte à la misère
Où brûle chaque fleur fanée
Un trou dans les chardons, devenu une cabane
Sans autre seuil que le manteau de la gelée
Une toile qui se fait à un pas de la gouttière
Et un pourquoi sans fin à chaque marche
Un pas avec des relents de fatigue
Et encore plus de fatigue au plus profond de l'âme
Un attelage d'espoirs rouillés
Et un silence de néant dans la nostalgie