Sette
e
venti
in
Piazza
Duomo
il
tram
è
pieno
come
un
uovo
Angelina,
Angelina,
Angelina
non
mi
dire
mai
di
no.
Buchi
il
biglietto
ed
il
tuo
cuore
domani
e
un
altro
giorno
chissà
se
piove.
Angelina,
Angelina,
Angelina,
non
mi
dire
mai
di
no.
IBM
al
nono
piano
il
cielo
è
gonfio
sopra
Milano
in
mezzo
a
questa
logica
assassina
nessuno
vede
che
tu
stai
piangendo
Angelina
non
soffrire,
Angelina
quel
bastardo
tornerà,
ritornerà,
ritornerà.
Mezzogiorno,
quasi
l'una
uccisa
come
te
non
c'è
nessuna
Angelina,
Angelina,
Angelina
non
mi
dire
mai
di
no.
Al
Mini
Bar
di
Corso
Emanuele
mordendo
il
tuo
panino
stai
ancora
piangendo
Angelina,
Angelina,
Angelina
non
mi
dire
mai
di
no.
Un'amica
parla
troppo,
dice
che
lei
è
felice
ma
la
testa
tua
è
da
un'altra
parte
pensi
sempre
ai
suoi
giochi,
lui
giocava
sul
tuo
corpo
giochi
teneri,
teneri
e
violenti
vinceva
sempre
lui.
Angelina,
Angelina,
Angelina
non
mi
dire
mai
di
no.
Sept
heures
vingt
à
la
Piazza
Duomo,
le
tram
est
bondé
comme
un
œuf,
Angelina,
Angelina,
Angelina,
ne
me
dis
jamais
non.
Perce
ton
billet
et
ton
cœur
demain,
et
un
autre
jour,
qui
sait
s'il
pleut.
Angelina,
Angelina,
Angelina,
ne
me
dis
jamais
non.
IBM
au
neuvième
étage,
le
ciel
est
gonflé
au-dessus
de
Milan,
au
milieu
de
cette
logique
assassine,
personne
ne
voit
que
tu
pleures.
Angelina,
ne
souffre
pas,
Angelina,
ce
salaud
reviendra,
reviendra,
reviendra.
Midi,
presque
une
heure,
tu
as
été
assassinée
comme
personne
d'autre,
Angelina,
Angelina,
Angelina,
ne
me
dis
jamais
non.
Au
Mini
Bar
de
Corso
Emanuele,
en
mordant
ton
sandwich,
tu
pleures
toujours.
Angelina,
Angelina,
Angelina,
ne
me
dis
jamais
non.
Une
amie
parle
trop,
elle
dit
qu'elle
est
heureuse,
mais
ton
esprit
est
ailleurs,
tu
penses
toujours
à
ses
jeux,
il
jouait
sur
ton
corps,
des
jeux
tendres,
tendres
et
violents,
il
gagnait
toujours.
Angelina,
Angelina,
Angelina,
ne
me
dis
jamais
non.
Guardi
il
volto
tuo
che
fugge
come
un
ladro
nella
notte
nel
vespaio
sterminato
della
città
e
casa
tua
che
si
avvicina
continuerai
a
piangere
in
cucina
Angelina
quel
bastardo
tornerà,
ritornerà,
ritornerà.
Tu
regardes
ton
visage
qui
s'enfuit
comme
un
voleur
dans
la
nuit,
dans
le
labyrinthe
de
la
ville,
et
ta
maison
qui
se
rapproche,
tu
continueras
à
pleurer
dans
la
cuisine,
Angelina,
ce
salaud
reviendra,
reviendra,
reviendra.